Les grands principes qui guident les écrivains au xviie siècle

« 1 / 2 Les grands principes qui guident les écrivains au xv11e siècle Deux mouvements essentiels structurent ce siècle que l'on prolonge, sur le plan culturel, jusqu'en 1715, année de la mort de Louis XIV : le baroque (➔ fiche 11) et le classicisme (➔ fiches 12-13) .

0 Le mythe pastoral s'essouffle mais demeure Les bergers et leurs compagnes se parlent toujours d'amour dans les livres mais apparaissent moins dans les œuvres.

Pourtant, la mode persiste : rappelons qu'au xv111' siècle encore, Marie-Antoinette jouera à la bergère à Versailles.

lein essor • Libérée de toute contra inte chez les auteurs baroques comme Alexandre Hardy ou Théophile de Viau, la tragédie est solidement organisée selon des règles précises dès 1640 .

• Mises au point par jean Chapelain dès 1630, précisées par l'abbé d'Aubignac en 1657 , ces «règles » reprises à Aristote et enrichies de notions nouvelles guident les dramaturges.

• Les trois unités , la vraisemblance , le langage épuré et le res ­ pect des bienséances servent à construire la « catharsis tragique ».

IID Le rôle de l'Académie fran çaise • Créée par Richelieu en 1635 , elle joue également un rôle essen­ tiel pour la littérature .

Cherchant à fixer la langue , à la réguler , elle devient, à partir de la Querelle du Cid en 1637, une sorte d'arbitre.

• Pourtant, dans ce « tribunal littéraire », les conflits se multiplient, les oppositions sont le plus souvent personnelles.

Chapelain, notam­ ment , s'y dispute avec Boileau en 1665 ou Ménage .

• Cependant , l'Académie tente également de choisir une voie pour la littérature du temps.

Les part isans d'une littérature héri­ tée de !'Antiquité (menés par Boileau) s'y opposeront d'ailleurs aux « Modernes » (représentés par Charles Perrault), dans la célèbre que­ relle des Anciens et des Modernes , de 1687 à 1694 . 2 / 2. »