LES ENRACINÉS

« LES ENRACINÉS Réa lisation André H ,\RRIS, Dir ecteur de la pho tographi e ...... ...... ..... ..... .

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Alain de SÉDOUY (1981) Jean-Serge HUSUM Philippe VIDAL Musiqu e de fin ....... .................. ... ......

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Producti on ..........•....... ....................

Edivision Distributi on Durée Gaumont, Gerick-Olympic 100 minutes INTERPRÉT ATI 0 Avec Jean de POLIGNAC Guillaume de CHABOT le chanoine Louis GUÉRY Marie-Louise BUFFET, ancienne domestique d es CHABOT Marcel GUINTARD, ancien valet de ferme , membre du comité central du PCF et les habitants de Mouchamps L'HISTOIRE Une certaine image de la France à travers ce regard posé sur Mouchamps, petite co mmun e du bocage vendéen, et ses ha bitants.

U n report age de fiction sur une soc iété rura le qui repo sait, il n'y a pas si lonjl t emps enc ore, su r troi s piliers : le Château, L'Egli se, la Ferme.

LA PETITE HISTOIRE « Ce.film n'es/ ni un docume111aire.

ni une.fic/ion.

précisenT Alain de Sédouy el And ré Harris .

Peu1- ê1re es1-il l'un e1 /'mure.

li cons1i1Ue en 1ou1 cas pour nous une évo!Ulion de n01re mé!l10de.

Dans nos œuvres précéde111es, nous no us cha rg io n s nous­ mêmes - par noire présence d ireC/e, par le jeu de /'i111erview el en co111repoin1 par le mo111age de docu111en1s d'archives -de faire ressonir les co111radiC1ions de noi re his10ire .

les dis1orsions de la mémoire ch ez / es ac1eurs mêm es de ce11e hist oir e.

La s1ruC1ur e dramatique de FRANÇA IS S I VOUS SAVIEZ ou D U PO NT DE SINGE consis ­ wi1 à mesurer la dis/Gnce e111re le my1he el la réa/i1é.

No ire approche es/ ici comp/è1e1ne 111 dijf ére/1/e.

Ce11e fois, pas de diversi1é des lieux, des person­ nages.

des 1hèmes.

Pas d'imp ress io nnism e.

Nous avons ch erc hé /'uni1 é.

D 'abo rd l'unit é de lieu: un village vendéen.

choisi par nous après un long pé ri­ ple dans 10U1es les régions de France.

Que cherc hions -nou s? Ce que cherc he /!/, mais c hacun de soi, un e1hn o logue, un sociolog ue, un his1ori en, un roman cier, peu1-ê1re m êm e un archéologue: les traces encore vis ibl es d e no s racines.

Encore fallait-il(...) convaincr e l es Ve11déens de devenir nos comp lices.

Encore fallail-il que le Cha­ noin e Guéry, univers ila ire e n r e 1rai1e , le dirigea /!/ communis 1e Marcel Gui111ard, le paysan pro1 es1G /1/ Guswve Cousi n eau, les descenda111s des anciens seig n eurs .

Jeanne de Polignac ou Guil laume de C hab ot.

leurs.fermiers René You et Michel Bla11- chard , pour ne ci 1e r qu'une partie des personnages du film, accep!elll de joue r l eur prop re r ôle, dan s une sone de scénario mis en scène par nou s.

mai s avec le ur approba1ion.

Ce11e complici1é, e111re e ux el nous, deve11ai1 le garcm1 de leur propre aU1hen1i­ ci1é, la gara111ie, pour nous, que nous ne pouvions com mettr e d'erreur grave.

Cenes.

nous avo n s, pour les besoins du film .

«organ isé,, des rencomres e111r e des personnages qui , s.1ns 11ous.

ne se seraie111 probab/ em e n1 jamais assis awou r d'un verre.

L' Histoir e ava i1 séparé depuis des s iècles le ur s fa mill es, forgé le ur dijf é ­ rence, mais aussi cons 1rui1 l'unité de cet ie p etil e socié1é.

dans une sorte d'harmonie conjlicluell e.

Les habi1G111 s d e Mouchamps 0111 int égré le ur s amagonismes, mêm es si ceux- ci s'exp rime 111 ~ encore.

de loin en loin.

comme pour rappeler que "' /'His1oire fait l es hommes pour lo ng tem ps sin on ; pour toujours.

Ces / en cela qu'il s so/1/ « enra - :g cinés».

...J C'es t pour cela qu'ils o nt une identit é forte.

: identil é qu'ils redowent de perdre comme s'est ~ perdu e celle de 1a111 de Français, dans la march e !: inexorabl e du 1e mps .

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