LES CREATURES

« 1 / 2 LES CRÉATURES Réalisation et scénario ...........................

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Agnès VARDA (1966) Willy KURANT Pierre BARBAUD Directeur de la photographie ......................

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Musique .......................................

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Co-production ..................................

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Parc Film, Madeleine Films (Paris), Sandrew (Stockholm) Durée 90 minutes INTERPRÉTATION Milène, femme d'Edgar ...........................

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Catherine DENEUVE Michel PICCOLI Edgar, !'écrivain .................................

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Michèle Quellec, l'hôtelière ........................

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Eva DAHLBECK Britta PETTERSSON Marie-France MIGNAL Ursula KUBLER Jeanne ALLARD Lucie de Montyon ...............................

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Viviane Quellec, sœur de l'hôtelière .................

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La Vellini ......................................

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L'épicière ......................................

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Suzon, fille de l'épicière ..........................

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Docteur Étienne Desteau .........................

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Joëlle GOZZI Monsieur Ducasse Bernard LAJARRIGE Lucien BODARD L'HISTOIRE Afin d'écrire tranquillement un roman, Edgar vit pour quelques mois comme un reclus dans un fort désaffecté de l'île de Noirmoutier.

en compagnie de sa femme Milène.

Cette soli­ tude est d'autant plus profonde qu'elle lui est imposée par un accident d'automobile qui rend sa compagne totalement muette.

Mais ils s'ai­ ment, et leur amour va donner la vie à un enfant.

Autour d'eux, le bonheur ne règne guère plus.

La patronne d'hôtel, déçue par le mariage, se console mal avec un médecin trop mûr, et se met très vite à convoiter son domestique.

Sa sœur, parisienne en vacances, cherche l'aven­ ture à bon marché avec un électricien.

Mais le royaume de la solitude revient au vieux marin, plongé au milieu de ses livres et de son capharnaüm.

Pourtant la réalité de ses rapports qu'il entre­ tient avec l'hôtelière esseulée, l'épicière et ses deux fillettes, les démêlés qu'il nourrit avec les deux marchands itinérants rompus à l'exercice du cambriolage, donne naissance à des rêves dont l'intériorité est inviolable.

Ainsi Edgar se met à broder jusqu'à la déme­ sure sur son petit univers.

Il invente des aven- ~ tures rocambolesques ou sentimentales jusqu'à ~ l'heure d'un double accouchement : celui de son 3 livre, celui de l'enfant que sa femme attendait.

~ ~ < LA PETITE HISTOIRE Ë Le regard furtif sur le générique s'attarde immédiatement sur le nom de Mag Bodard, consi­ déré a posteriori comme l'un des producteurs les plus courageux du cinéma français des années 60, surtout lorsque l'on sait que la production n'a pas pour habitude de s'accaparer le genre féminin.

Après avoir tout misé sur LES PARAPLUIES DE CHERBOURG, de Jacques Demy, et gagné la partie sur ce film qui a connu un immense succès, Mag Bodard n'a pas hésité une seconde à suivre les conseils hardis de Godard et Truffaut qui le suppliaient de relancer celui qui fut peut-être le père de la nouvelle vague, Robert Bresson, en produisant AU HASARD BALTHAZAR.

Voici d'ailleurs en quels termes Mag Bodard parle et d'Agnès Varda et des CRÉATURES: u: H Le sujet m'a plu parce que c'est un sujet double: ~ /'histoire, au premier degré, est celle d'un homme ~ comme les autres, dont le métier est d'écrire-et ~ il écrit des romans policiers-, marié à une jeune ~ femme devenue muette à la suite d'un accident de u.

voiture.

Et, au second plan, ce qui est vraiment le Si film.

/'étrange roman qu'il écrit.

Mais surtout, ce "' qui m'a séduit, en plus de /'histoire, c'est que ce ,,, soit Agnès Varda qui la raconte.

Elle est certaine- :~ ment, parmi les metteurs en scène, celle qui sait le -' mieux mettre la technique au service de la narra- :; tion et cette histoire, pour être bien racontée, ~ demande une technique narrative non apparente E mais évidente.

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