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Les contemporains de Beaumarchais

Publié le 09/12/2021

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Les spectacles se multiplient à la fin du XVIIIe siècle, surtout à partir de 1791, date à laquelle la Constituante supprime les monopoles et proclame la liberté des théâtres. Mais, faute de talents véritables, la production dramatique de cette période n'a guère survécu. LA TRAGÉDIE. Certains auteurs se contentent d'adapter des thèmes déjà exploités. La Harpe (1739-1803), surtout connu par ses leçons publiques de littérature qu'il réunit sous le titre de Lycée, obtient son premier succès au 'théâtre avec sa tragédie de Warwick (1763); il fait ensuite des essais dans le drame attendrissant et la tragédie philosophique, puis reprend, en les modernisant, des sujets grecs ou latins (Philoctète, 1783; Coriolan, 1784). Ducis (1733-1816), auteur de poésies au rythme facile, essaie d'acclimater Shakespeare en France; mais ses adaptations, assez plates, affadissent les beautés de l'original (Hamlet, 1769; Le Roi Lear, 1783; Macbeth, 1784; Othello, 1792).

« Les spectacles se multiplient à la fin du XVIIIe siècle, surtout à partir de 1791, date à laquellela Constituante supprime les monopoles et proclame la liberté des théâtres.

Mais, faute detalents véritables, la production dramatique de cette période n'a guère survécu. LA TRAGÉDIE. Certains auteurs se contentent d'adapter des thèmes déjà exploités.

La Harpe (1739-1803), surtout connu par ses leçons publiques de littérature qu'il réunit sous le titre de Lycée, obtient son premier succès au 'théâtre avec sa tragédie de Warwick (1763); il fait ensuite des essais dans le drame attendrissant et la tragédie philosophique, puis reprend, en les modernisant, dessujets grecs ou latins (Philoctète, 1783; Coriolan, 1784).

Ducis (1733-1816), auteur de poésies au rythme facile, essaie d'acclimater Shakespeare en France; mais ses adaptations, assezplates, affadissent les beautés de l'original (Hamlet, 1769; Le Roi Lear, 1783; Macbeth, 1784; Othello, 1792). D'autres, plus originaux, s'inspirent de l'actualité.

Marie-Joseph Chénier (1764-1811), frère d'André, lance de vibrants appels à la tolérance et à la liberté, dans des tragédies dont lessujets sont empruntés à l'Antiquité et surtout à notre histoire nationale (Charles IX, 1789; Jean Calas, 1791; Henri VIII, 1791; Caïus Gracchus, 1792; Timoléon, 1794).

Le souffle de passion républicaine qui animait ces oeuvres explique l'enthousiasme qu'elles soulevèrent en des tempstroublés : elles paraissent aujourd'hui déclamatoires et sans originalité réelle. LA COMÉDIE. Dans les années qui précèdent la Révolution, la comédie de société connaît une grande vogue.Un peu partout, on construit des théâtres privés, sur lesquels amateurs et acteurs deprofession jouent dans l'intimité des parades très libres.

Certains écrivains se font lespourvoyeurs de ces petites scènes.

Ainsi Collé (1709-1783) compose pour le duc d'Orléans des comédies ou parades pleines de bonne humeur, qu'il réunit plus tard sous le titre de Théâtre de société.

Carmontelle (1717-1806), lui aussi ordonnateur de fêtes, improvise avec une rare facilité de petites comédies de boudoir (Proverbes dramatiques, 1768-1781). Contemporains de la Révolution, deux auteurs comiques très dissemblables méritent unemention particulière.

Le premier, Collin d'Harleville (1755-1806), réputé pour sa bonhomie, reprend sans prétention la tradition de Regnard; après avoir fait jouer de gracieuses bluettes(L'Optimiste, 1788; Châteaux en Espagne, 1789), il écrit, sous le coup d'un accès de fièvre, une comédie plus solide, Le Vieux Célibataire (1792).

Le second, Fabre d'Églantine (1755- 1794), réputé pour sa malveillance, prétend faire du théâtre un instrument de propaganderévolutionnaire; sa meilleure comédie, Le Philinte de Molière ou la suite du Misanthrope (1791), illustre la thèse de Rousseau en donnant à l'ami d'Alceste un rôle odieux.

Fabre ne montre pasl'aisance de son rival Collin d'Harleville, mais il possède plus de mordant et de pénétration.. »

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