Les classiques sont-ils impersonnels ?
Publié le 08/12/2021
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Introduction : a) Les romantiques ont reproché aux classiques leur impersonnalité. b) Selon Hugo il faut écrire « non pas avec ce qui a été écrit, mais avec son âme et son coeur ». c) Cette accusation est-elle fondée ? I. - L'Impersonnalité des classiques : 1°) Le choix des sujets : Pascal disait « Le moi est haïssable », et accusait Montaigne de n'avoir parlé que de lui : « Le sot projet qu'il a eu de se peindre ». De fait, les classiques choisissaient leurs sujets dans l'antiquité et leurs oeuvres ne sont pas « lyriques ». 2°) La peinture des sentiments : En vertu du rationalisme, on ne s'intéresse qu'à la nature humaine dans ce qu'elle a de permanent et l'on cherche à créer des types objectifs (Ex. : la peinture de l'âme chez Racine et Molière). 3°) La conception esthétique : On considère que le Beau est absolu et que, pour l'atteindre, il faut se plier à des règles. Ces règles limitent l'inspiration et excluent toute fantaisie.
Introduction : a) Les romantiques ont reproché aux classiques leur impersonnalité. b) Selon Hugo il faut écrire « non pas avec ce qui a été écrit, mais avec son âme et son coeur ». c) Cette accusation est-elle fondée ? I. - L'Impersonnalité des classiques : 1°) Le choix des sujets : Pascal disait « Le moi est haïssable », et accusait Montaigne de n'avoir parlé que de lui : « Le sot projet qu'il a eu de se peindre ». De fait, les classiques choisissaient leurs sujets dans l'antiquité et leurs oeuvres ne sont pas « lyriques ». 2°) La peinture des sentiments : En vertu du rationalisme, on ne s'intéresse qu'à la nature humaine dans ce qu'elle a de permanent et l'on cherche à créer des types objectifs (Ex. : la peinture de l'âme chez Racine et Molière). 3°) La conception esthétique : On considère que le Beau est absolu et que, pour l'atteindre, il faut se plier à des règles. Ces règles limitent l'inspiration et excluent toute fantaisie.
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