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LES CHIENS

Publié le 18/05/2020

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« Des mastiffs dépassant les 100 kg au yorkshire terrie r de 200 g.

il existe des chiens de toute taille et d'aspects prodigieusement divers .

Premier animal domestiqué par l'homme,le chien a en effet subi une importante sélection selon les régions du monde et les différentes tâches auxquelles il a été affecté.

Affectueux et d'un dressage aisé, le chien a toujours été un précieu x compagnon pour l'homme.

Si, de nos jours, les chiens de compagnie ou d'agrément sont les plus nombreux, dans un certain nombre de domaines les chiens demeurent de précieux auxiliaires pour l'espèce humaine.

mois, quelle qu'en soit l'espèce) dont ils font preuve , ainsi que leurs capacités d 'adaptation et d 'apprentissage en font des animaux en quelque sorte prédisposés à la domestication .

Dès la préhistoire, le chien chasse en compagnie de l'homme et chacun adapte sa stratégie de chasse à la présence de l'autre.

l:étape suivante se met en place avec l'agriculture et avec la domestication concomitante des ovins et des caprins : il est permis de penser que la présence du chien a dû grandement faciliter ces domestications .

Dès l'âge du bronze , avant même l'apparition de la civilisation égyptienne, les peintures rupestres nous révèlent qu'au moins quatre types de chiens avait été créés par la sélection humaine : le type molossoïde en Europe du Nord , le type Spitz en Allemagne , le type beauceron en Espagne et le type lévrier au Sahara .

C'est ce dernier type que l'on retrouve sur les fresques égyptiennes et momifié , 1------------ -1 dans la nécropole canine de DU LOUP AU CHIEN Le chien aurait été domestiqué par l'homme dès l'aube du néolithique , il y a plus de 10 000 ans.

Les deux sous-espèces reconnues par la paléontologie (Canis familiaris putjani et Canis familiaris palestris) descendent de deux sous-espèces de loups (Canis lupus) :le loup d'Europe et le loup d'Asie.

On suppose généralement que les loups et les hommes -alors chasseurs­ cueilleurs -ont pu être de quasi­ commensaux (les premiers profitant des restes de nourriture des seconds), car leurs niches écologiques respectives étaient proches (même type de gibier, notamment) .

Plusieurs facteurs ont concouru au rapprochement des deux espèces.

homme et loup : • La présence de loups suivant une troupe de chasseurs , pour consommer les carcasses de leur gibier par exemple, a dû être commune.

• En outre, les déchets accumulés autour des lieux d'habitation humaine devaient représenter une aubaine pour les loups (comme pour les chaca ls, ou certains félins et rongeurs).

Dans les populations de chasseurs-cueilleurs actuelles ou récentes (certains Amérindiens par exemple) on trouve ainsi des chiens non réellement domestiqués mais vivant aux alentours des campements et les suivant dans leurs déplacements.

• Enfin, et surtout, la forme de vie socia le des l o ups (subordination à un dom in a n t) et la faculté d'Imprég nation (attachement à une figure maternelle dès les premie rs Cynopolis .

Dans l'Antiquité, les races de chiens et leurs affectations se multiplient.

Le savant grec Aristote (384-322 av.

J.-C) en connaît sept, affectées à la chasse , à la guerre, à la garde, mais aussi à l'agrément.

C'est dans l'Odyssée d 'Homère qu'on voit pour la première fois le lien affectif entre le chien et l'homme être objet de littérature : le chien Argos est le premier à reconnaître son maitre Ulysse lorsque celui-ci revient déguisé à Ithaque après vingt années d'absence.

Le nombre de races de chiens augmente fortement à partir du Moyen Âge, la sélection se faisant de plus en plus préci se, et surtout variant selon les régions : ainsi , le berger des Pyrénées est différent des autres races de chiens de berger européens.

ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE Le chien est un mammifère de l'ordre des carnivores , de la famille des canidés (laquelle comprend en outre le loup , le renard , la hyène ...

).

• Ses quatre pattes, souvent élancées, lui permettent une course rapide.

Les membres possèdent quatre doigts avec, parfo is, un cinquième sous forme d'ergot (pouce ne touchant pas le sol).

• Il a 42 dents (formule dentaire : 1 3/3, C 1/1, PM 4 /4 , M 2/3).

• Son rythme cardiaque , entre 90 et 120 pulsations par minute, est plus é levé que chez l'homme, ainsi q u e sa températu re corporelle {38,5 •q .

Le chien ne transpi re pas ; lorsq u e la température s'élève, l'excès de c haleur est éliminé par la lan g ue et les coussinets plantaires, ainsi que par le halètement.

LES CAPACITtS SEN SO RIE LLES DU CHIE N Les sens du chien sont inéga lement développés.

Les principaux sont l'odorat et l'ouïe, dont l'acuité exceptionnelle rend bien des services à l'homme .

L'odo rat Le chien est doté de 100 à 200 millions de cellules olfactives, soit vingt à quarante fois plus que l'homme, situées sur une muqueuse nasale de 130 cm' {4 cm' chez l'homme).

Ses facultés olfactives sont remarquables.

Même s'il a souvent besoin de flairer pour détecter une odeur, il est ensuite capable de la suivre parmi des centaines d'autres ; ses facultés peuvent être encore améliorées par le dressage (apprentissage de la détection d'odeurs particulières) .

Les prouesses du chien en ce domaine sont abondamment utilisées pour la chasse et la recherche de personnes ou de substances illicites ou dangereuses (drogues , explosifs ...

).

L'ouïe Le chien est doté d'une grande acuité auditive : il perçoit à 25 m des sons que l'homme n'entend qu'à 4 m; sa sensibilité auditive (capacité à différencier des sons concomitants ou qui se succèdent rapidement) est également supérieure à la nôtre .

En outre, le spectre auditif du chien est plus large que celui de l'homme: les ultrasons (sons aigus de fréquence supérieure à 20 ooo Hz, limite de l'audition humaine) sont perçus jusqu 'à 50 000 Hz.

La vue l:œil du chien, semblable à celui de la plupart des mammifères, est doté d 'une membrane blanchatre appe lée membrane nictitante , qui double la paupière.

La vision n'est pas très bonne et les chiens sont d'ailleurs fréquemment myopes .

Les lhéories relatives à leur éventuelle perception des couleurs sont discutées.

Le touche r Ce sens est peu développé chez le chien ; les zones les plus sensibles sont les moustaches , les lèvres et les coussinets plantaires .

Le goût C'est également un sens assez fruste chez le chien (en dépit d'u n e exce llente olfaction, qui devrait enrichir sa percept ion du goût) .

Il avale rapidement sa nourriture sans réellement mâcher.

NUTRITION Originairement carnivore, le chien a v u sa tendance à une alimentation omnivore (observab le chez les autres can idés) s'accentuer avec sa domesticatio n.

Il n'apprécie cependan t que m odéré ment les légumes verts, qu'on lui donnera généralement très cuits et mélangés à la viande .

Les lipides lui sont indispensables, mais une viande trop grasse doit être cuite (car le chien ne mastiquant pas, sa digestion est plus difficile).

Certains féculents sont de même à éviter, comme les pommes de terre et le pain frais (mais beaucoup de chiens apprécient le pain rassis).

Les sucreries ne seront données qu'à titre de récompenses .

Depuis le début du xX' siècle, de nombreux aliments industriels pour chien ont été mis au point (biscuits, conserves, croquettes) .

De nos jours , dans les pays développés , ils constituent l'alimentation principa le de la plupart des chiens .

Leur composition est étudiée pour convenir parfaitement à l'animal, selon sa taille et son mode de vie (« travailleur» ou sédentaire).

REPRODUCT ION Le cycle sexuel de la chienne se manifeste par l'apparition , deux fois par an, des chaleurs , qui durent trois semaines pendant lesquelles la chienne est anormalement excitée, recherche la compagnie des mâles et subit parfois des pertes sanguines.

La gestation dure environ deux mois, à l'issue desquels naissent en général de 3 à 6 chiots, parfois jusqu 'à 8 (les portées les plus importantes étant le fait des races les plus grandes).

Les chiots sont aveugles à la naissance et n'ouvrent les yeux qu'au dixième jour.

Ils sont ordinairement sevrés à la sixième semaine , parfois plus tard si la mère supporte leurs griffes et dents qui commencent à pousser.

Ils sont considérés comme adultes à deux ans.

COM PORTEME NT ET COMMUNI CAn ON L' affedivit é Le caractère affectueux du chien est légendaire .

On observe que les chiots , comme les louveteaux , sont trés attachés à leur mère et à leurs frères et sœurs (phénomène d'imprégnatio n).

C'est ainsi qu 'un chiot né dans un foyer humain considérera tous les membres du foyer comme sa famille .

Le second aspect de la loyauté du chien envers son maitre est lié à son comportement d'animal de meute : c'est pourquoi il importe, surto ut pour les races les plus imposantes, de faire sentir au chien la domination des hum ains.

Cela n ' implique aucune m altraitance o u bruta lité, simplement de la fermeté.

Un moment privilégié à cet égard est celui du repas : dans une meute , en effet le chien dominant se sert en premier, ses congénères attendant leur tour.

C'est la raison pour laquelle il est mauvais pour l'éducation de donner à manger à son chien pendant le repas des humains, humains saura toujours quelle est sa place au sein du foyer .

L'expres sivité du chien Comme le loup et la plupart des animaux vivant en meute, le chien dispose d'un large éventail de moyens pour exprimer ses émotions.

Ces facultés semblent encore accrues par la vie domestique .

Son répertoire vocal, comprenant aboiements de colère, pleurnichements, gémissements ou grognements, est complété par une vaste gamme d'attitudes corporelles et de mimiques, signifiant l'attention, la peur, la soumission, la menace ...

• Les oreilles dressées signifient l'attention, pointées vers l'ava n t elles expriment la perceptio n d'un danger.

• La queue entre les jambes, orei lles couchées vers l'arrière,le corps plaqué au sol, le chien exprime sa soumission (des signes de soumission, notamment l'abais sement du corps, peuvent accompagner des man ifestat ions d'invitation au jeu, signifiant que le TATOUAGE ET VACCINATION L e propri étair e d' un chien e st soumi s à deux obligation s légales : le tatoua ge et la vaccination .

Le tatoua ge, propre à chaque animal , perm e t de retrouv er son propr iétaire e n cas de pert e, d e vol, ou d e fuit e de l'animal.

Il est effectu é par un v étérinaire (ou par l' éleveur le cas éch éant), de préféren ce dans les six mois suivant la naissance.

IIIICdlltJtlotl est obligation lié e sant é publiqu e.

est obligatoire la rage dans infestées et le nord de la France ) et recommandée contre trois maladies (parvospirose , leptospirose et maladie de Carré) .

Dre ssage Apprentissage et exécution d'environ 100 ordres Sens de /'orientation (et fidélit é) U n chien a parcouru plus de 700 km pour retrouver son maitre.. »

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