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Léon Walras

Publié le 16/05/2020

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« Léon Walras: L'invention de l'équilibre général Les choses sont utiles si elles répondent à un besoin et en permettent la satisfaction.

La valeur d'un bien découlede son utilité marginale, qui est décroissante.

La concurrence pure et parfaite, via les prix, contribue à instaurer unéquilibre général peut-être fallait-il que Marie-Esprit Léon Walras rate leconcours d'entrée à Polytechnique pour que la science économique s'enrichisse du plus élaboré des modèlesmathématiques : la théorie de l'équilibre général...

Admis en 1854 à l'Ecole des mines, Léon Walras en claquerapidement la porte pour s'adonner à la philosophie et, bien sûr, à l'économie.

Il tâte du journalisme et, sans succès,de la littérature ; polémique avec Proudhon — celui de « La propriété, c'est le vol! » ; se voit refuser un posted'enseignant en France et finit par atterrir à Lausanne, où il occupe la chaire d'économie.

Léon Walras a alors 36ans.

De toutes ces frustrations naîtra une oeuvre puissante.

Son projet n'est pas de décrire la réalité commeAdam Smith décortiquant le processus de fabrication des épingles.

Ce qui le motive, lui, c'est l'échange.Contrairement à Smith, Ricardo ou Marx, il ne considère pas que la valeur d'un bien dépende du travail nécessaire àsa production, mais de son utilité.

De la valeur travail, on passe à la valeur utilité : c'est une révolution.

Mais plusencore : la valeur d'un bien dépend Cie l'utilité de la.

dernière unité produite — ce qu'on appelle l'utilité marginale.L'échange va se réaliser sur trois marchés (biens et services, travail, capital).

Sur chacun de ces marchés, lesacteurs vont maximiser leur intérêt, et il existera un point d'équilibre qui satisfera chacun des intervenants : leconsommateur et le distributeur ; le salarié et l'employeur ; l'épargnant et le prêteur.

Une situation d'équilibre surchacun de ces marchés permettra la réalisation de l'équilibre général, dans le cadre d'une concurrence pure etparfaite.

Et c'est là que tout se complique ...

Car l'hypothèse d'une concurrence pure et parfaite est totalementirréaliste.C'est dans cette brèche que vont s'engouffrer tous les détracteurs de Walras.

Que devient le modèle quand laconcurrence disparaît ? Quand les prix sont administrés par des oligopoles ? Quand le système crée du déséquilibre ?Qu'en est-il de la prise en charge des besoins collectifs comme la justice, l'école ou l'armée ? De la capacité deredistribution de l'Etat? Pour légitimes qu'elles soient, ces questions n'entament en rien l'existence d'un équilibregénéral.

Même théorique.. »

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