L’ENA une élite au service de l’état ?

« L’ENA une élite au service de l’état ? L’ENA, une institution au service de l’état et de l’intérêt général. 1) Les origines de l’ENA et sa mission initial 2) Les contributions de l’ENA à l’efficacité de l’administration publique 3) Des figures de l’ENA au service de l’état Une élite manifeste : les limites de l’ENA dans sa mission 1) Reproduction sociale et déconnexion des réalités populaires 2) Un éloignement de l’intérêt général ? 3) Un symbole d’une élite administrative centralisée L’avenir de l’ENA et de la formation des élites : vers une réforme au service de l’état ? 1) Les réformes de successives de l’ENA 2) La suppression de l’ENA en 2021 et la création de l’insp L’École Nationale d’Administration (ENA), fondée en 1945, a longtemps été perçue comme un lieu de formation des hauts fonctionnaires en France.

L’ENA forme des hauts fonctionnaires destinés à travailler dans des institutions majeures de l’État.

L’ENA avait pour mission de démocratiser l’accès au haut rang de la fonction publique en permettant à des personnes issues de divers horizons d’accéder à des postes clés dans l’administration.

L’ENA, une élite au service de l’état ? Lors d’une première partie nous étudierons l’histoire et les objectifs de l’ENA puis lors d’une seconde partie nous étudierons les problèmes rencontrés enfin nous étudierons la suppression de l’ENA et son avenir. 1)Les origines de l’ENA et sa mission initiale Avant la création de l’ENA le choix des futurs hauts fonctionnaires de l’état se fessait par un concours cependant il était différent pour chaque fonction ce qui implique des niveaux différents, de plus du favoritisme était fait.

Les conséquences de ce recrutement sont que les hauts agents de la fonction public n’était pas au niveau attendu pour ces postes.

C’est lors de l’arrivée de Leon Blum et du front populaire au pouvoir que l’idée de la création de l’ENA émerge, cependant elle ne prit pas place avant la guerre et ce n’est que grâce à l’ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 1945 que l’école voit le jour.

L’ENA voulait mettre fin à cette inégalité et permettre à des personnes venant de tous horizons d’accéder à des postes importants dans la fonction publique. 2) Les contributions de l’ENA à l’efficacité de l’administration publique L’ENA a contribué à la modernisation de l’administration publique en formant des fonctionnaires qualifiés et compétents.

Les étudiants de l’ENA reçoivent une formation théorique mais aussi pratique avec des stages ce qui leur permet de comprendre le fonctionnement de l’État et de la société.

Cela leur permet d’être efficaces dans la prise de décisions importantes. Grace a tous les élèves qui sont sortie de ses rang, l’ENA a joue un rôle important dans les réformes administrative, qui ont aidé l’état à s’adapter aux nouveaux problèmes. 3) Des figures de l’ENA au service de l’État De nombreux anciens élèves de l’ENA ont joué un rôle essentiel dans la vie politique et administrative de la France.

Parmi eux, l’ENA a fait sortir de ses rangs 4 des 8 président de la 5eme république dont le président actuel, 9 premier ministre mais aussi 98 ministres, ce qui représente quasiment 15% des ministre de la 5eme république, on trouve des personnalités comme Lionel Jospin, Michel Rocard, ou François Hollande, qui ont tous occupé d’importantes fonctions publiques après avoir étudié à l’ENA.

Ces figures ont non seulement contribué à l’administration publique mais ont aussi parfois occupé des postes politiques, influençant les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Les diplômés de l’ENA, appelés "énarques", occupent de nombreuses positions dans l’administration française, ce qui leur permet d’avoir un impact significatif sur la gestion de l’État et des politiques publiques. Une élite manifeste : les limites de l’ENA dans sa mission 1) Reproduction sociale et déconnexion des réalités populaires Bien que l’ENA se soit donnée pour mission de démocratiser l’accès aux grandes fonctions de l’administration, elle est souvent critiquée pour favoriser la reproduction sociale.

En effet, le système de sélection à l’ENA, qui demande une préparation intensive et couteuse, ce qui est moins accessible pour les jeunes issus de milieux populaires.

Ce phénomène empêche l’entrée de personnes venant de milieux moins favorisés, ce qui peut engendrer un décalage entre les dirigeants et la réalité vécue par une grande partie de la population. 2) Un éloignement de l’intérêt général ? L’ENA est parfois perçue comme une école qui forme des technocrates, c’est-àdire des personnes qui prennent des décisions sans être toujours en phase avec les préoccupations quotidiennes des citoyens.

Les critiques soulignent que les énarques, personne étant passer par l’ENA, souvent issus des classes sociales supérieures, peuvent être déconnectés des réalités sociales et économiques de la France. 3) Un symbole d’une élite administrative centralisée L’ENA est également vue comme un symbole d’une administration centralisée, où les décisions sont prises.... »