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L'Eiger

Publié le 18/05/2020

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« \HDLN0000100024 \BOLD0002500249 La face nord de l'Eiger Après plusieurs essais, la première ascension de l'Eiger par la face nord a lieu en juillet 1938, un événement que les montagnards ne sont pas seuls à suivre avec intérêt, car cette voie fait partie des derniers défis alpins. Jusqu'au début des années 30, l'élite des montagnards a conquis tous les grands sommets.

Parmi les rares parois qui n'ont pas encore été gravies, il reste la face nord du Cervin - le Matterhorn en allemand -, la face nord de l'Eiger et la face nord des Grandes Jorasses. La face nord du Cervin est la première dont on vient à bout: sa structure présente des passages de glace abrupts et des pierres superposées comme des tuiles, souvent cassantes.

En été 1931, les frères Franz et Toni Schmid, de Munich, réussissent à la gravir.

Ils jouissent de bonnes conditions, et sont épargnés par les dangereuses chutes de pierres.

Après une dure nuit de bivouac, ils atteignent le sommet le 1er août, sous des rafales de neige.

En raison des conditions météorologiques, l'ascension se déroule difficilement.

Lorsque les frères Schmid arrivent à Zermatt au bout de quatre jours, on leur réserve un accueil triomphal.

Le CIO rend hommage à leur performance en leur remettant le prix olympique d'ascension lors des Jeux de Lake Placid en 1932. La sommet de l'Eiger, culminant à 3970m d'altitude, est longtemps jugé inaccessible par sa face nord.

L'alternance brutale de barrières de glace et de rochers, les constantes chutes de pierres et les passages rocailleux verglacés entraînent toujours des tragédies avec la venue soudaine du mauvais temps.

Neuf alpinistes y trouvent la mort.

Pourtant, l'élite de l'escalade n'abandonne pas le projet et assiège la paroi depuis 1935.

Préparés au mieux, les Allemands Anderl Heckmaier et Ludwig Vörg s'attaquent à la paroi en juillet 1938.

Pour cela, ils suivent la voie ouverte par Andreas Hinterstoisser en 1936 jusqu'au milieu de la paroi.

Ils y rencontrent les Autrichiens Heinrich Harrer et Fritz Kasparek. Les alpinistes se mettent d'accord pour continuer ensemble leur entreprise.

Malgré le temps qui se dégrade, le groupe atteint le sommet le 27 juillet. Quelques jours plus tard, le 6 août, Riccardo Cassin, Ugo Tizzoni et Gino Esposito décident d'attaquer les Grandes Jorasses (4206m).

Les Italiens sont arrivés trop tard à l'Eiger et se hâtent donc de se rendre à Chamonix pour y réussir cette ascension.

La paroi est un mur puissant à plusieurs éperons de 1 200m.

Cassin et ses compagnons ont choisi de gravir l'éperon Walker.

Les alpinistes mettent trois jours pour réussir. La lutte pour les dernières parois alpines à gravir a enthousiasmé les amis de la montagne dans le monde entier. Mais les candidats aux sommets, décidés à ne faire aucun compromis, n'ont pas rencontré partout l'approbation.

La critique la plus acerbe est venue des Anglais.

Le journal britannique Alpine journal considère que le désir d'escalader l'Eiger est "une idée fixe de malade mental", et le guide de montagne, Armand Charlet, renchérit lui aussi: "Ce n'est plus 1. »

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