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Lechin (Juan)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 28 juin 1967 Série C-35 Fiche N' 1843 Lechin (Juan) 1.

Juan Lechin Oquendo, l'homme de la nationalisation des mines boliviennes, syndi­ caliste et révolutionnaire (la révolution en Bolivie, au Mexique et à Cuba a vraiment bouleversé les anciennes structures) a joué pendant trente ans un rôle décisif dans les convulsions de son pays.

Sa vie n'a été qu'une suite de combats et d'exils.

Mais il a subi un échec complet dans ses efforts en vue de donner le pouvoir politique aux mineurs.

2.

Juan Lechin est né le 12 mai 1912, à Corocoro, dans le district minier.

Son père.

commerçant d'origine libanaise, peut l'envoyer au collège à La Paz.

Il est simple soldat pendant la guerre du Chaco (60 000 morts boliviens) et obtient ensuite un emploi à Catavi dans la compagnie du magnat de l'étain Antéor Patino.

Ses adversaires affirment qu'il travaille alors comme employé de bureau et non à la mine.

3.

S'orientant vers la politique et l'administration (il est sous-préfet de la province de Bustillo), Lechin prend contact avec la gauche la plus combative et devient J'un des inspirateurs du Parti ouvrier révolutionnaire (POR) d'obédience trotskyste.

Secrétaire général de la puissante Fédération syndicale des travailleurs des mines.

puis de la Centrale ouvrière bolivienne (COB) et sénateur, il hésite à se rallier au Mouvement national révolutionnaire (MNR) de Victor Paz Estenssoro, rassemblement populaire comme le péronisme argentin, qui regroupe aussi bien des activistes de droite que de gauche.

En 1949, l'armée écrase une rébellion des mineurs et oblige Lechin à s'exiler.

4.

Son adhésion assurera, trois ans plus tard, la prise du pouvoir par le mouvement.

En 1951, Je MNR gagne des élections que l'armée annule.

Lech in et un dirigeant de l'aile modérée, H.

Siles Suazo, déclenchent l'insurrection en avril 1952 (3000 morts); ils forment un gouvernement provisoire et préparent le retour de Paz Estenssoro alors en exil.

Lechin devient ministre des Mines.

Celles-ci sont nationalisées.

Grâce aux milices de mineurs qui ont conservé leurs armes, il atteint l'apogée de sa puissance.

5.

Au lendemain de la guerre de Corée, Je prix de l'étain s'effondre.

Une gestion désastreuse (une livre d'étain vendue 0,90 dollar sur Je marché mondial coûte 1,30 dol­ lar), la baisse de la production et de la qualité, Je déficit qui atteint des millions de dollars poussent Lechin à la démagogie.

Il tente de sauver son prestige par les pré­ bendes, entre en conflit ouvert avec Siles Suazo qui a succédé à Paz Estenssoro et fait appel à l'aide des Etats-Unis.

Quand Paz Estenssoro revient, Lechin est élu vice­ président mais doit s'éloigner (il est nommé ambassadeur à Rome en 1962).

Puis c'est la rupture.

Paz Estenssoro se dresse contre les mineurs.

Lech in est exclu du MNR.

6.

L'ancien chef des syndicats boliviens complote contre Paz avec de jeunes officiers (dont le général Barrientos) mais ceux-ci ne le payent pas de retour.

Sans succès, il lance ses hommes dans la rue et fonde Je Parti révolutionnaire de la gauche nationale (PRIN).

Il est arrêté en 1965 et doit encore une fois s'exiler.

Le général Barrientos, élu entre-temps président de la République, joue les paysans contre les mineurs.

La natio­ nalisation des mines est assouplie.

Devenu clandestin, alors qu'on démantèle ses syndicats, Lechin réapparaît au Chili en mai 1967, alors qu'il tente de rentrer dans son pays.

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