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Leber (Georg)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 5 avrll1967 Série C-23 Fiche No 1694 Leber (Georg) 1.

Longtemps chef de J'aile réformiste et modérée de la Confédération des syndicats allemands (DGB), M.

Georg Leber a placé sa carrière sous le signe d'un socialisme respectable et rassurant.

Sa nomination comme ministre fédéral des Transports du gouvernement de coalition chrétien-démocrate-socialiste de M.

Kiesinger, symbolise la transformation d'un parti de travailleurs en parti de gouvernement.

2.

Issu d'une famille ouvrière (maçons depuis plusieurs générations), Georg Leber est né le 7 octobre 1920 à Obertifenbach (Oberlahnkreis).

Des études de commerce devaient faire de lui un « col blanc ,.

avant que la guerre éclate.

Après six ans passés sous l'uniforme, il reprend avec la truelle le métier familial.

3.

Dans le syndicalisme renaissant de l'après-guerre, auquel il adhère en 1947, Georg Leber mène une carrière modèle.

Ses talents d'organisateur l'aident à gravir rapidement les ~chalons de l'appareil syndical.

Parallèlement, il accède à des respon­ sabilités au sein du Parti socialiste.

Président de la Fédération syndicale du bâtiment (IG Bau, Steine, Erden) en 1957, il est élu la même année député.

En 1961, il accède au Comité directeur du Parti socialiste et de son groupe parlementaire.

Membre de la direction d'organ_ismes internationaux de coopération syndicale, Georg Leber participe au Conseil économique et social de la CEE au sein de "laquelle il préside le Comité des syndicats du bâtiment et du bois.

4.

Georg Leber qui fut un des promoteurs du programme de Bad Godesberg, consa­ crant l'abandon des thèses marxistes par le Parti socialiste, réclame que toute réfé­ rence à une socialisation des moyens de production soit éliminée de la charte syndi­ cale.

A l'antagonisme syndicat-patronat, l'ancien président de I'IG Bau veut substituer une politique qui lie les partenaires sociaux (amenés à débattre objectivement de leurs intérêts propres par rapport à un intérêt commun supérieur).

La coordination au niveau le plus haut se ferait au sein d'un conseil socio-économique propre à la branche.

L'IG Bau, qui a conclu une convention collective garantissant le versement de prestations patronales pour la constitution d'un patrimoine au bénéfice du salarié, demande, pour mener à bien ce dialogue, la reconnaissance du syndicat, dont les membres bénéficieraient de certains avantages.

5.

La Confédération des syndicats allemands rejette les thèses d'une intégration qui ferait du syndicat un rouage du système économique.

La majorité regroupée autour de la puissante Fédération des métaux dénonce la coopération au sommet.

Elle y voit un alibi pour ne pas mener la lutte sur le lieu même de travail.

Selon elle, le syndicat doit être un organe de contestation et non de secours mutuel.

6.

La dignité ministérielle a récompensé, en décembre 1966, l'attitude compréhensive de Georg Leber.

Contrairement à presque tous les délégués syndicaux, il admet le principe d'une législation d'exception (encore à l'état de projet) qui, dans des circons­ tances graves, limiterait strictement les libertés publiques.

De nombreux observateurs s'accordent à prédire un brillant avenir à ce catholique pratiquant, qui fait preuve de sérieux et de compétence dans ses fonctions.

Il est donné comme favori de J'homme fort du Parti socialiste, M.

Herbert Wehner.

Î f 1 ( 1 ' 1 ~ 2 / 2. »

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