Databac

Lebeau, joseph

Publié le 02/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lebeau, joseph. Ce document contient 357 mots soit pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Encyclopédie.


Né à Huy le 3 janvier 1794, il fit des études de droit à l'Université de Liège. Il se lance dans le journalisme et participe avec Paul Devaux et les frères Rogier à la création en 1824 du Mathieu Laensberg, qui va devenir le véritable porte-parole de l'opposition constitutionnelle des provinces du Sud. Le Mathieu Laensberg, intitulé en 1828 Le Politique, est d'opinion libérale, mais évite néanmoins toute polémique religieuse, car Lebeau et ses amis estiment indispensable l'union avec les catholiques. A noter également que Lebeau demande le redressement des abus, mais est loin de penser à la révolution. Surpris par elle, il ne croit pas les ponts rompus avec la Hollande, mais les réactions violentes de Guillaume Ier mettent tin à ses espoirs. Il se rallie sans réserve à la révolution. Elu membre du Congrès national, il fera partie du comité chargé de la rédaction de la Constitution. Il exerce ses talents d'orateur lors des débats du Congrès sur l'adoption de la Constitution Ministre des Affaires étrangères, il appuie l'idée de proposer à Léopold de Saxe-Cobourg la couronne de Belgique. Celui-ci. met à son acceptation certaines réserves: la situation diplomatique du nouvel Etat doit être réglée. Le baron Nothomb dirige à Londres les pourparlers, qui aboutissent à la conclusion du Traité des XVIII Articles. Lebeau brave l'impopularité pour faire accepter ce traité par le Parlement. Le but atteint, il démissionne et accepte, avant de se retirer à Liège, de former sans en faire partie le premier gouvernement de Léopold Ier. Il redevient ministre en 1832 et démissionne deux ans plus tard, à la suite d'un conflit avec le roi. Il est nommé gouverneur de la province de Namur. Il sera à nouveau premier ministre en 1840 dans le premier cabinet libéral homogène. Le Sénat ayant refusé sa confiance au gouvernement, et le roi ayant refusé la dissolution des Chambres, que réclamait Lebeau, le cabinet démissionne. Sans accepter de poste ministériel, il soutiendra fidèlement les ministères libéraux qui vont se succéder à partir de 1847. Toujours député de Huy, il est nommé ministre d'Etat en 1857, et il meurt à Huy le 19 mars 1865.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles