Databac

Le temps et la durée dans Germinal (Zola)

Publié le 25/01/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le temps et la durée dans Germinal (Zola). Ce document contient 1542 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Littérature.


Dans le déroulement du temps, Zola opère des retours en arrière pour expliquer un coup de théâtre ou pour évoquer tour à tour deux séquences simultanées. Les deux premières parties reprennent en des lieux différents la description de la même journée, un lundi de mars. Les chapitres 1 et 2 de la IIe partie sont symétriques. Le récit de la ducasse* est marquée par des reprises. Les chapitres 2 et 3 de la Ve partie sont parallèles. Ces retours chronologiques multiplient les éclairages et les interprétations. Le réel acquiert une épaisseur, une opacité même que ne donne pas un récit linéaire. En revanche, le dernier tiers du roman est à peu près d'un seul mouvement et suggère une progression inexorable.

« Le temps et la durée LE TEMPS QUI PASSE Le cycle des heures et des saisons Les indications temporelles abondent et permettent d'établir la chronologie du récit: l'action commence par une nuit froide de mars pour se terminer au mois d'avril l'année suivante.

Germinal est un roman du temps qui passe.

L'horloge de l'église (« quatre heures sonnaient au clocher de Montsou », p.

58), le coucou des Maheu, le soleil qui se couche ou la lune qui se lève rythment les activités du coron, le travail de la mine et les phases de la grève.

Chaque heure a sa lumière, ses couleurs et ses bruits : « Quatre heures sonnèrent au coucou de la salle [ ...

] rien encore ne remua» (p.

60); « le coucou, en bas, sonna six heures.

On entendit [ ...

] des bruits de portes» (p.

133); « Huit heures sonnèrent, un murmure croissant ...

» (p.

135); et toutes les heures du jour ainsi s'égrènent: «Vers neuf heures, Étienne retraversa le coron [ ...

] le village dormait déjà» (p.

182).

Au cycle des heures se superpose celui des saisons : « Les jours succédaient aux jours; des semaines, des mois s'écoulèrent» (p.

184).

Mais, des quatre saisons, l'hiver domine Germinal: l'hiver de la boue, l'hiver de la terre gelée ou I' « éternel hiver du fond» (p.

188).

Sur les qua­ torze mois que dure le récit, quatre chapitres seulement - quarante-cinq pages -ne se situent pas en hiver 1 . Du passé vécu au futur rêvé Les souvenirs et les rêves de Bonnemort, de Sou­ varine, d'Étienne étendent au-delà des quatorze mois du roman, au-delà du pays minier, les frontières du temps et de l'espace.

Germinal évoque les luttes contre l'auto- 1.

Pages 188 à 222 et 572 à 587.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles