Le suicide

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De nos jours, plusieurs moyens sont utilisés afin de prévenir le suicide. Par exemple, on voit davantage de commerciaux et de page web sur le sujet et plus de gens en parlent ouvertement. Avec le temps, le suicide est devenu un sujet moins tabou pour la société moderne. Néanmoins l’explication la plus courante reste encore aujourd’hui axé sur le côté psychologique de la chose tandis que le côté sociologique est négligé. Ce geste de désespoir que constitue le suicide peut-il avoir un lien avec la société ou s’expliquer par des causes sociales ? Afin de comprendre la complexité de ce problème à la fois psychologique et sociologique nous traiterons, dans ce court résumé du texte « Le phénomène du suicide », du suicide en tant que fait social, puis de son explication sociologique et enfin des solutions à cette problématique.

 

 

Le phénomène du suicide

 

Le suicide est l’aboutissement d’un long processus dans lequel intervient autant le milieu social que le vécu des individus. C’est, pour certain, le seul moyen de mettre fin à la douleur psychologique et physique. D’un point de vue sociologique, nous pouvons constater que le taux de suicide peut varier en fonction de l’âge, du sexe, de la région ou encore de la province habitée.

 

Les recherches de l’Institut national de santé publique du Québec ont démontré que le taux de suicide, au Québec en 2006, étais 3,6 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes. De plus, on peut remarquer que le taux moyen de suicide chez les 15 à 34 ans ainsi que celui des personnes de plus de 65 ans est inférieur à celui de la population active. Toutefois, entre 1999 et 2006, une légère hausse chez les individus de 50 à 64 ans a été enregistrée tandis que, chez les jeunes, on peut remarquer une forte diminution. Ces mêmes recherches ont aussi établi que le phénomène du suicide dans l’agglomération Montréalaise est moins présent que dans les régions centrales du Québec et les régions éloignées. De plus, Montréal connaît aussi la plus grande baisse du taux de suicide au Québec. Néanmoins, le Québec affiche quand même un plus haut taux de suicide que certaines provinces Canadiennes comme l’Alberta, la Colombie-britannique et l’Ontario toutefois la situation demeure moins inquiétante qu’au Nunavik.

 

 

L’explication sociologique

 

L’explication sociologique relève de plusieurs facteurs, soit la vision de l’individu, son milieu social, sa culture et l’organisation de la société.

 

Une recherche de Francine Graton sur les motivations personnelles qui peuvent pousser les individus à se suicider a permis de démontrer que pour la plupart le suicide était un acte prémédité et un moyen d’échapper à un mal de vivre. D’un point de vue microsociologique, on peut aussi remarquer que la crise identitaire vécue par les adolescents lors de leur passage à l’age adulte peut engendrer des idées suicidaires. Tandis que sur le plan mésosociologique, l’étude de Michel Tousignant, Sylvie Gamel et Marie-France Bastien a montré que certains événements marquants peuvent déclencher un comportement suicidaire. Enfin, sur le plan macrosociologique trois facteurs rentrent en compte, soit l’isolement social, l’alignement social et le besoin d’exceller. Ces trois facteurs sont directement liés aux valeurs de la société mettant en évidence l’inutilité sociale des individus.

 

 

Les solutions

 

Pour ce qui est des solutions, deux type d’interventions sont mis en place, soit les interventions axées sur l’individu et celle axé sur la société.

 

Afin de prévenir les comportements suicidaire le gouvernement du Québec doit s’attaquer au domaine de la santé physique et mentale ainsi qu’au mal de vivre des gens et leurs symptômes. Plusieurs moyens sont déjà pris afin de diminuer les risques de suicide comme les réseaux d’entraide téléphoniques, les formations pour les intervenants et la prévention chez les jeunes. De plus, plusieurs établissements scolaires ou de santé sont munis d’une politique de prévention du suicide et de mesures d’appui. Cependant, pour freiner de façon plus efficace le phénomène du suicide il ne faut pas négliger les mesures axées sur la société elle-même. Dans le but de contrer la détérioration des conditions de vie des gens et leurs perspectives le gouvernement se doit d’utiliser des politiques visant cet objectif et intervenir directement dans les régions à risque.

 

En conclusion, pour mieux comprendre le point de vue sociologique de la problématique du suicide, nous avons traité de ce phénomène en tant que fait social, puis de son explication sociologique sur le plan microsociologique, mésosociologique et macrosociologique. Pour terminer nous avons vu quelques interventions axées sur l’individu mais aussi sur la société. Il existe plusieurs autres facteurs expliquant les comportements suicidaires par exemple nous pouvons prendre en compte l’origine des individus.