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Le Smog

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 30 mars 1966 Série B-24 Fiche N• 1065 Smog 1.

Les Anglais appellent" smog "• contraction des mots smoke (fumée) et fog (brouil­ lard), un phénomène de pollution atmosphérique particulièrement nocif qui a sévi plusieurs fois à Londres et menace les grandes agglomérations où l'émission de fumées et poussières industrielles et domestiques est intense.

Le smog s'est manifesté désastreusement dans la basse vallée de la Meuse en 1930, à Donora (Pennsylvanie) en 1948, à Londres en 1952, 1959 et 1962.

Il est très fréquent à Los Angeles.

2.

C'est un phénomène météorologique qui ne se produit que lorsque, par brouillard, il y a inversion de température (quand la température augmente avec l'altitude au lieu de diminuer): la densité de l'air et celle des fumées s'équilibrent, celles-ci restent basses, en stagnation (dix fois plus que la normale le 5 décembre 1962 à Londres).

Les gouttelettes d'eau du brouillard, dont les dimensions sont de l'ordre du micron, peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires et servir de vecteurs aux germes infectieux et aux émanations Industrielles nocives: fumées et brouillards sont des aérosols (systèmes colloïdaux dont le milieu de dispersion est un gaz) et, par conséquent, peuvent traverser l'épithélium pulmonaire.

3.

Or, les aérosols aqueux renforcent l'action des gaz irritants, et l'une des propriétés essentielles des particules est leur pouvoir d'adsorption: elles fixent et condensent les gaz.

C'est ainsi que l'anhydride sulfureux (S02) produit en quantité considérable par la combustion des charbons, qui contiennent des pyrites (une tonne de charbon dégage en brOiant 20 kg.

de S02), et du fuel, qui contient du soufre, constitue l'élément nocif le plus important du smog (1800 microgrammes par mètre cube à Londres en 1952, soit quatorze fois la normale).

Cet anhydre sulfureux, sous l'influence de l'air et de la lumière s'oxyde en anhydride sulfurique (S03), et est transformé, au contact des particules aqueuses, en acide sulfurique.

4.

Le smog de Londres est de type cc réducteur " (sa nocivité est due aux oxydes de soufre), celui de Los Angeles, de type «oxydant» (sa nocivité est due aux hydro­ carbures légers provenant du " cracking , des essences minérales et du mauvais réglag,~.

des moteurs), est inconnu en Europe.

5.

~smog déternine des affections pulmonaires et cardiaques graves: à Londres, 4700 rnorts dans la semajne dy grand smog de 1952 (5-9 décembre) et 1000 dans la semaine du smog, de 196Z (4-7 décembre).

6.

Le smog, rançon de la civilisation industrielle, peut être prévenu par des mesures sévères concernant l'éloignement des usines des centres urbains, la hauteur des cheminées et l'élimination de combustibles produisant trop de fumées (une centrale électrique de 50 àOo kilowatts, alimentée en charbon pulvérisé à 20% de cendres, émet, par ses cheminées, 40 tonnes de cendres vitrifiées à l'heure).

Tous les pays industriels se sont penchés sur ces problèmes.

En Grande-Bretagne, le cc Clear Air Act» de 1956 a permis de lutter avec efficacité contre les fumées qui ont diminué de 60% à Londres.

Mais le problème des émissions d'anhydride sulfureux, malgré l'obli­ gation pour les centrales de construire des cheminées de plus de 200 mètres, n'est pas résolu. 2 / 2. »

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