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Le Roman italien

Publié le 09/12/2021

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Un des principaux facteurs qui contribuent à différencier les lettres italiennes de celles des autres pays (même lorsqu'il s'agit de pays limitrophes, comme la France) est l'extrême décentralisation de l'Italie ; celle-ci, en effet, ne compte pas une, mais plusieurs capitales culturelles ; et la café-society ­ pourtant puissante ­ de Rome ou les grandes maisons d'édition de Milan fournissent un tableau à peu près complet de l'état actuel de la situation. Les lettres italiennes ont, en fait, suivi le sort commun de la culture européenne la plus évoluée ; mais, en dépit de tous les apports cosmopolites dont elles ont pu bénéficier ces temps derniers, elles continuent à trouver leur expression la plus authentique et la plus valable dans des modèles essentiellement régionaux.       Aussitôt après la Libération se sont propagées, en Italie comme ailleurs, des théories sur l'engagement en littérature, et le “ néo-réalisme ”, qui suscitèrent de grands espoirs. Au cours des vingt années que dura le régime fasciste, on pensait mal et l'on écrivait fort bien (prose d'art), ou l'on s'exprimait dans un langage obscur (hermétisme), en ne se permettant que quelques rares allusions, d'ailleurs déguisées, à la réalité présente. Dans l'euphorie de la liberté reconquise, on s'attacha surtout au témoignage pris sur le vif, à la prise de conscience d'une série d'événements dramatiques qui portaient l'homme à douter de sa propre humanité, comme la guerre et la Résistance ­ reflets de circonstances exceptionnelles qui, dans le dénuement matériel général, bouleversaient les destinées les plus diverses que la mort, toujours présente, rendait éminemment précaires. Mais ce fut là un feu de paille : de la plupart des oeuvres romanesques, poétiques ou théâtrales qui firent prime durant ces dix Années, presque aucun souvenir ne subsiste aujourd'hui. Il manquait à ces productions littéraires le cachet d'un style définitif. La “ mimesis ” du réel tentée par un Ginseppe Berto (Il cielo è rosso), un Dante Arfelli (I superflui) ou un Sivio Micheli (Pane duro) était gauche, soutenue par une créativité de tout repos. Seuls parvinrent à émerger les auteurs qui, comme Cesare Pavese ou Rocco Scotellaro, le jeune poète prématurément disparu, avaient misé sur des thèmes plus complexes.   

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