Le Roman de la Rose de Jean de Meung (Résumé & Analyse)
Publié le 15/05/2020
                             
                        
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                                                                    Vers 1280 apparut une seconde partie, due àJean Chopinel ou Clopinel.
                                                            
                                                                                
                                                                    dit Jean de Meung (ou Meun).
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle compte 18 000 vers et oublie l'éthique courtoise de lapremière partie pour disserter sur les questions les plus diverses.
Continuant le poème écrit par Guillaume de  Lorris.
                                                            
                                                                                
                                                                    Jean de  Meung donne  à l'intrigue allégorique et  courtoise unsouffle philosophique et se livre à des satires virulentes.
Une somme critiqueGuillaume de Lorris laissait son Amant désespéré dans Le Roman de la Rose sans achever l'intrigue qu'il avait nouée.Quarante ans plus tard, entre 1275 et 1280, Jean de Meung prolonge ce poème et l'étend considérablement.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cetérudit, même s'il poursuit et mène à sa fin l'intrigue de son prédécesseur, s'en sert à d'autres fins.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce ne sont plusguère les raffinements  de la courtoisie  qui l'intéressent  ; il préfère  la discussion  presque encyclopédique  desconnaissances de son temps.
                                                            
                                                                                
                                                                    Voulant débattre de problèmes de théologie, de morale, de philosophie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Jean de Meungprête aux personnages allégoriques de longs discours.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ceux-ci traitent de graves questions, comme l'origine de lasociété ou le libre-arbitre de l'homme, se moquent des superstitions comme l'astrologie ou la sorcellerie.
                                                            
                                                                        
                                                                    Le poète enprofite aussi pour donner libre cours à la satire et ne se prive pas de critiquer l'ordre social, les moines et mêmel'amour courtois.
                                                            
                                                                                
                                                                     Préfigurant  les humanistes  à venir.
                                                            
                                                                                
                                                                     Jean de Meung  s'inspire  des philosophes  de l'Antiquité  etcherche à les accorder avec la morale chrétienne.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il donne à l'amour une dimension à la fois plus métaphysique etplus sensuelle.
L'accès à la roseC'est de la bouche de Raison que sort le premier discours d'importance.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle adresse à l'Amant un véritable traité surl'amour, empreint d'ironie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Puis vient Ami, qui prodigue des conseils pour gagner le cœur des femmes et qui raille lemariage.
                                                            
                                                                                
                                                                    Amour revient et veut donner l'assaut à la tour où Bel-Accueil se trouve enfermé.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il prend conseil auprèsde Faux-Semblant, maître de l'hypocrisie, qui fait l'apologie de la ruse et de la tromperie.
                                                            
                                                                                
                                                                    Bel-Accueil sera libéré unepremière fois avant d'être de nouveau fait prisonnier par Danger, Peur et Honte.
                                                            
                                                                                
                                                                    En attendant que les assiégeantsviennent à bout de leurs ennemis et qu'enfin Amant accède à la Rose, car il s'agit maintenant d'un véritable combatpour l'amour.
                                                            
                                                                                
                                                                    Jean de Meung donne encore la parole à Nature, puis à son chapelain, un certain Génius..
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