Le rôle du poète
Publié le 04/10/2021
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«
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Le rôle du poète Concepts
clés
BLASON • Le blason, très répandu au
xvl" siècle, est un poème à rimes plates
qui loue ou dénigre un objet.
Ce peut
être la guerre ou l'amour, mais, le plus
souvent, il s'agit d'une partie du corps
féminin que chante le poète : l'œil, la
bouc�|l le sourcil, le front, etc.
Clé
ment Marot écrit par exemple dans
« Le Blason du beau tétin », en 1535 :
« Tétin de satin blanc tout neuf/ Tétin
qui fait honte à la rose/ Tétin plus beau
que mille choses ».
LYRISME • À l'origine, le lyrisme vient de ['An
tiquité grecque et s'oppose au genre
de l'épopée.
Le poème lyrique est
une chanson que l'on interprète avec
la lyre, où les mots sont reliés, sinon
subordonnés, à la musique.
La poésie
lyrique appelle des poèmes courts,
cultivant des formes strophiques qui
se bouclent sur elles-mêmes et consti
tuent autant d'unités musicales.
Les
thèmes, évoqués sur un mode nostal
gique, sont ceux du passé et du bon
�rl perdus ; les personnages mis en
scène sont souvent des jeunes femmes
ou des êtres esseulés.
• Rien d'étonnant, donc, à ce que le
registre lyrique aille de pair avec l'ex
pression de l'amour et de la tristesse.
S'identifiant
à l'exaltation du senti
ment personnel, le lyrisme est forte
ment lié à la littérature du « moi », ce
qui explique qu'on le retrouve dans le
romantisme, chez Baudelaire, puis, au
xx• siècle, chez des poètes comme Apol
linaire, Éluard ou Aragon qui chantent
la douleur de vivre et d'aimer.
PARNASSE • Le terme Parnasse est une référence
au mont Parnasse, une montagne
située en Grèce qui est liée, dans la
mythologie grecque, à Apollon et aux
muses.
Le mouvement Parnasse s'est
développé dans la seconde moitié du
x1x• siècle en réaction au romantisme.
En effet, contrairement aux auteurs ro
mantiques, les écrivains parnasses re
fusent les élans lyriques.
Ils vont même
plus loin en refusant à l'art toute forme
d'utilité.
L'art n'est alors plus un
moyen permettant par exemple d'ex
primer des sentiments ou de défendre
une cause.
C'est la théorie de « l'art
pour l'art » développée par Théophile
Gautier.
Ce dernier affirme ainsi dans
la préface de son roman Mademoiselle
de Maupin : « Il n'y a de vraiment beau
que ce qui ne peut servir à rien ; tout
ce qui est utile est laid.
»
La finalité des
œuvres du mouvement parnasse est
donc avant tout esthétique..
»
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