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Le Poème SymphoniqueOn peut considérer que

Publié le 23/05/2020

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Le Poème Symphonique

On peut considérer que
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« Le Poème Symphonique On peut considérer que les initiateurs de ce genre furent Berlioz et Liszt : le premier, implicitement, par ses symphonies à programme et ses ouvertures ; le second, explicitement, en définissant le genre, et en l'illustrant par une longue série de treize œuvres.

On parle en allemand de symphonische Dichtung ou de Tondichtung (« poésie en sons »).

C’est donc un genre musical, principalement mis à l’œuvre au cours du XIXème siècle qui subit un déclin jusqu’à la première Guerre mondiale.

La forme musicale du poème symphonique, en principe assujettie à la narration dont elle s'inspire, reprend souvent des moules formels traditionnels qui correspondent à un trajet dramatique particulier : la forme sonate bi-thématique, ABA', la forme thème et variations (dans le Don Quichotte de Strauss, par exemple) est tout indiquée pour servir à illustrer les aventures d'un personnage qui persiste dans son choix initial ; la ballade de Goethe qui inspira à Paul Dukas son Apprenti sorcier lui suggéra aussi la forme légère et répétitive d'un scherzo libre, et la gaieté picaresque et populaire des malices de Till l'Espiègle est idéalement traduite dans la plus universelle des formes, le rondo (Till Eulenspiegel, de Richard Strauss).

Le genre du poème symphonique est donc aussi riche en formes musicales qu’en influences.

Pourtant l’une de ses principales caractéristiques est de ne pas avoir de forme préétablie. Comme le XIXème siècle est marqué par l’essor du courant romantique en Europe et du traditionnel héros romantique ainsi que de la montée des nationalismes européens, nous pourrons non demander dans quelle mesure le poème symphonique est paradoxalement révélateur de son temps ? I – Une rupture avec Beethoven A) Révèle un désire des compositeurs de l’époque de dépasser les formes « abstraites » (forme sonate en particulier) héritées du classicisme ; il traduit un souci d’expression plus que d’architecture et définit la musique « à programme » par opposition à celle dite « pure ».

En fait, on peut aussi la rattacher à la fameuse phrase de Wagner sur l’impossibilité de continuer à composer des symphonies après Beethoven , puisqu’il disait de sa 9 ème Symphonie qu’elle était « la dernière des symphonies » et observer à son propos que Liszt tient surtout à montrer non pas que la forme est sans importance mais qu’elle doit être reliée à une idée poétique et non à un schéma établi à l’avance. B) Le poème symphonique est donc un cas particulier de la musique et doit répondre à la définition suivante : “pièce musicale en un mouvement, qui par contraste avec la structure et le développement de la symphonie classique, subordonne cette structure et ce développement à un symbole que la musique rappelle ou suggère“. »

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