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Le pays. Charles-Ferdinand Ramuz, Le Petit Village.

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le pays. Charles-Ferdinand Ramuz, Le Petit Village. Ce document contient 1651 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Le pays.

Charles-Ferdinand Ramuz, Le Petit Village. C'est un petit pays qui se cache parmises bois et ses collines ;il est paisible, il va sa viesans se presser sous ses noyers ;il a de beaux vergers et de beaux champs de blé,des champs de trèfle et de luzerne,roses et jaunes dans les prés,par grands carrés mal arrangés ;il monte vers les bois, il s'abandonne aux pentesvers les vallons étroits où coulent des ruisseauxet, la nuit, leurs musiques d'eausemblent agrandir encore le silence.Son ciel est dans les yeux de ses femmes, la voix des fontaines dans leur voix ; on garde de sa terre aux grossouliers qu'on a pour s'en aller dans la campagne ; on s'égare aux sentiers qui ne vont nulle part et d'où le lacparait, la montagne, les neiges et le miroitement des vagues ; et, quand on s'en revient, le village est blotti autourde son église,parmi l'espace sombre où hésite et retombe la cloche inquiète du couvre-feu. Charles-Ferdinand Ramuz, Le Petit Village. SUJET De ce poème de l'écrivain suisse C.-F.

RAMUZ vous ferez un commentaire composé en montrant son amour du pays,la naïveté poétique des images, la conception que RAMUZ a de la nature. RECHERCHE DES IDÉES Recueil de poèmes, Le Petit Village date de 1903.

Ramuz, d'origine suisse, a quitté son pays pour Paris.

Il yséjourne jusqu'en 1914, mais garde le contact avec son pays d'origine.Ses œuvres postérieures, La grande peur sur la montagne, Joie dans le ciel, expriment un vif sentiment de la nature.Le mystère, les forces cosmiques, la description minutieuse de la vie campagnarde s'y mêlent pour donner naissanceà une œuvre puissante et poétique.Il est certain que ce poème présente une plus grande simplicité dans la description du petit village.

La compréhension du texte est aisée.

Pour structurer son devoir l'élève a intérêt à se servir du libellé du sujet.Trois directions de recherche sont fournies : amour du pays, naïveté poétique, une conception de la nature.

Le premier thème ne fournit pas d'indications directes.

En effet, le lecteur ne trouve aucun terme exprimantl'attachement de l'auteur pour son pays.

Pourtant le lien est sensible.

Il faut donc chercher d'où vient cetteimpression.

Elle naît de la façon dont le poète décrit le village.Ici l'élève aurait intérêt à classer les différents domaines : le calme semble être un des aspects dominants de ladescription : « il est paisible, il va sa vie sans se presser sous ses noyers » Le rythme de vie est lent.En outre, le village vit à l'abri du monde.

Le bruit, l'agitation ne peuvent le toucher : cette impression est confirméepar l'emploi du verbe « se cache » ou « est blotti ».La beauté tranquille, intime, s'attache aussi à ces vers : répétition de l'adjectif «beaux».

Elle se manifeste par ladélicate richesse des sensations : les couleurs franches « roses et jaunes » ; le jeu de lumière « le miroitement desvagues » ; la ligne douce des montagnes, «les collines», «les vallons étroits».

Enfin les sons naturels s'épanchentharmonieusement comme le prouve l'expression «leurs musiques d'eau», reprise par la «voix des fontaines».

Mais riende solennel, de symétrique dans cette vision : une certaine maladresse se révèle dans les «grands carrés malarrangés ».Le jeu du mouvement et de l'immobilité.

Dans la première partie du texte, un observateur fixe décrit le village.

Et,curieusement, celui-ci semble animé de mouvements : du point de vue abstrait «il va sa vie», puis concrètement «ilmonte», «il s'abandonne aux pentes».

Tous ces mouvements confèrent une certaine vie aux habitants.

Le poèteaime le village comme un être vivant.Dans la dernière partie du texte, l'observateur se promène et le village, au contraire, est immobile, «blotti» autourde l'église.

La perspective change alors.

Il s'agit d'une incursion dans la nature sauvage : lac, montagne, neiges(opposés aux champs de trèfle et de luzerne).Ainsi le calme, la beauté et les changements de perspective permettent de comprendre l'amour que l'auteur porte àson pays.

Le deuxième thème demande de commenter la naïveté poétique des images.

L'élève peut faire un relevé des effetsstylistiques à condition de souligner l'impression ainsi produite. Le vocabulaire est assez simple : le poème commence par «c'est», se poursuit par «il est» et «il a ».

La répétition. »

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