Databac

Le passé est-il nécessairement inactuel ?

Publié le 10/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le passé est-il nécessairement inactuel ?. Ce document contient 267 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
  analyse du sujet Remarquer que l'énoncé ne nous indique nullement que le passé est toujours actuel. Par conséquent, des considérations tendant à prouver que le passé peut parfois être inactuel seraient ici parfaitement oiseuses. La question posée est de savoir si le passé est nécessairement inactuel. A ce sujet il serait sans doute opportun de noter le caractère paradoxal de la question : si l'on admet que le passé c'est ce qui est passé (au sens de révolu, ce qui n'est plus il devient évident que le passé est nécessairement inactuel). Pour que la question ait un sens, puisse être véritablement l'objet d'un débat, il convient de ne pas définir sommaire ment le passé (en disant qu'il est ce qui n'est plus). Mais que peut-il être alors ?éléments de réflexion * Nous admettons facilement que nous « avons un passé voire, en un certain sens, que nous « sommes » notre passéPouvons-nous dire alors en quoi ce passé ne serait pas nécessairement inactuel ?* Nous disons parfois que nous sommes « prisonnier de notre passé » ou que nous devons « rompre avec notre passé ». Ces expressions ont-elles un sens ? Si oui lequel ?

analyse du sujet
 

 Remarquer que l'énoncé ne nous indique nullement que le passé est toujours actuel. Par conséquent, des considérations tendant à prouver que le passé peut parfois être inactuel seraient ici parfaitement oiseuses. La question posée est de savoir si le passé est nécessairement inactuel. A ce sujet il serait sans doute opportun de noter le caractère paradoxal de la question : si l'on admet que le passé c'est ce qui est passé (au sens de révolu, ce qui n'est plus il devient évident que le passé est nécessairement inactuel). Pour que la question ait un sens, puisse être véritablement l'objet d'un débat, il convient de ne pas définir sommaire ment le passé (en disant qu'il est ce qui n'est plus). Mais que peut-il être alors ?
 
 éléments de réflexion
 

 • Nous admettons facilement que nous « avons un passé voire, en un certain sens, que nous « sommes « notre passé
 Pouvons-nous dire alors en quoi ce passé ne serait pas nécessairement inactuel ?
 
 • Nous disons parfois que nous sommes « prisonnier de notre passé « ou que nous devons « rompre avec notre passé «. Ces expressions ont-elles un sens ? Si oui lequel ? Ne signifient-elles pas implicitement que d'une certaine façon (à dégager clairement) « le « (?) « passé « n'est pas nécessairement inactuel ? (puisqu'il nous apparaît ainsi comme étant toujours « en acte «, « à l'oeuvre «).
 
 • La psychanalyse, l'histoire, ne nous « donneraient-elles « pas d'intéressants éléments de réflexion à ce sujet ? Peuvent-elles même se concevoir sans l'idée implicite que le passé est, d'une certaine façon (ou dans une certaine mesure) actuel ?

Liens utiles