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LE MUSIC-HALL

Publié le 18/05/2020

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« Arts et Culture LE f MUSIC-HALL [ À Londres, en 1848, le tavernier Morton accueille dans son arrière­ salle des habitués venus pour chanter et assister à des spectacles amateurs.

Le succès grandissant, Morton fait appel à des professionnels et invente ainsi le music-hall.

J usqu'à l'invention du cinéma en 1895, le music-hall connaît un succès retentissant.

Cet engouement tient à ce que le samedi soir, les hommes peuvent amener leurs épouses.

C'est un énorme scandale: une femme ne se rend pas au café! Rapidement, l'entrée devient payante, et d'autres salles ouvrent.

En 1861, Mor­ ton crée l'Oxford Music Hall, qui donne son nom au genre.

Désormais, c'est plutôt un spectacle de variétés, où on applaudit chanteurs, acro­ bates, danseurs et des artistes bientôt célèbres: c'est là que débute un certain Charles Chaplin.

Outre Atlantique, ces spectacles de variétés donnent naissance aux minstrel shows et aux saloons.

Les "spectacles de ménestrels •• présen­ tent des acteurs blancs, le visage noirci, caricatu­ rant les Noirs.

Bientôt ces derniers, affranchis, montent leurs spectacles et créent le niger mins­ trel show, très en vogue de 1855 à 1900.

Le mins­ frei show blanc prend alors le nom de variety show ou vaud�ville, qui suggère une plus haute tenue morale.

A la fin du siècle, les spectacles se composent d'une première partie avec des nu­ méros d'adresse, dansés ou chantés, avant l'en­ trée en scène de la star.

Des artistes illustres s'y produisent: Sarah Bernhard, qui fait une tournée en 1880, ou le chanteur russe Fédor Chaliapine.

En revanche, les saloons entre 1870 et 1881 étaient fréquentés par un public plus interlope, composé d'hommes et de femmes galantes.

Comédiens, chanteurs, danseurs et, au final, cho­ rus girls, accompagnés par le piano, se succèdent sur une petite estrade.

Du café concert au music-hall En France, la tradition des "cafés chantants •• date de 1740.

Un cafetier a alors l'idée d'ouvrir une salle où l'on présente des parades et des .......

Détail d'une affiche J9Uiiii({ih L'Affiche p.

35 Chant et voix p.

689 Charlie Chaplin p.

695 La comédie musicale p.

855 L'art du comêdien p.

859 les danses p.

1029 Toulouse-Lautrec p.

4157 scènes dialoguées.

Puis, il faut attendre 1795 pour que les cafés chantants réapparaissent à Paris au Palais-Royal.

C'est au café des aveugles que l'on présente pour la première fois des petites scènes entrecoupées de chansonnettes.

On applaudit au Café Baurel et au Café du Sau­ vage la Femme à barbe, le Sorcier musicien ou l' Espagnol incombustible enduit d'huile bouillante et marchant sur des plaques de fonte chauffées à blanc! Le café �hantant devient progressivement le caf'conc'.

A l'origine, les artistes chantent entre les tables, accompagnés d'un simple piano.

Pu is dès 1847 s'élève une estrade où joue un orchestre.

La salle reine du caf'conc' est l'Eldo­ rado fondé en 1858.

On y applaudit Thérésa, qui chante J'ai deux grands bœufs ou Rien n'est sacré pour un sapeur.

De burlesque, la chanson devient sentimentale puis après 1870, le patrio­ tisme impose dans les cafés des couplets ven­ geurs et des airs de bravoure.

Jusqu'en 1867, derrière les artistes, sur la scène, sont assises des figurantes en tenue de soirée.

Cette figuration, imposée par la Préfec­ ture de Police, doit donner un genre "salon•• au IIQULIN ROUGE T!'s � ���� LA GOULUE 0 QCJ� de Toulouse-Lautrec (1891), La Goulue au Moulin-Rouge.

Elle fait partie d'une série de lithographies qui remportèrent un vif succès.

Affiche réalisée pour le � nouveau music-hall, Les Folies-Bergère, créé en 1869.

foJJSS·BERGÈRI �ous LES ' Publicité pour le cabaret du Chat Noir, réalisée par Francisque Poulbot en 1904.

.;Ji),�WIJ.,.,.._ â.L ��u �� -81-D� J�C� Sou�s à8� y2 spectacle.

JI est en effet interdit à tout établis­ sement n'étant pas un théâtre de faire �eqNh des comédiens en costume: les femmes doi­ vent porter des robes du soir et les hommes l'habit noir.

Mais, en 1867, Mademoiselle Cornélie de La Comédie-Française déclame des vers de Cor-. »

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