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Le modernisme

Publié le 15/05/2020

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« Le modernisme (1875-1910) Une hérésie contemporaine.

On appelle «modernisme» le vaste mouvement d'idées qui agita une certaine partie duclergé dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Dans les facultés allemandes de théologie, des professeurs essaient deconcilier les progrès de l'histoire et de la philosophie avec la doctrine traditionnelle.

En France, une partie du clergés'adonne à la recherche intellectuelle.

En 1848, la fondation de l'école des Carmes amorce un renouveau.

Leséminaire de Saint-Sulpice, à Paris, confronte les doctrines de l'Eglise aux progrès des sciences de la nature et del'homme.

Cependant, les conséquences de ces réflexions restent mineures sous le pontificat de Pie IX qui, entre1846 et 1878, prône le maintien des doctrines traditionnelles et développe, en réaction, le culte de la Vierge et duSacré-Cœur de Jésus.Néanmoins, après 1875, la fondation des facultés catholiques est à l'origine d'un remarquable essor intellectuel dansl'Eglise, favorisé par le nouveau pape Léon XIII (1878-1903).

Cependant, ce «modernisme» n'affecte qu'une élite duclergé, généralement issue de la bourgeoisie libérale.

Emile Poulat, l'historien de la «crise moderniste», affirme que«le modernisme savant, préoccupé de critique et de réflexion, n'a guère été qu'un mouvement de clercs et deprofesseurs indifférents aux grands faits extérieurs, économiques ou politiques, étrangers aux inquiétudes et auxrecherches qui se faisaient jour à l'intérieur de l'Eglise; le tumulte qu'il a provoqué chez les théologiens est demeurésans écho dans la masse des fidèles».La figure de proue du modernisme est l'abbé Loisy, exégète et professeur à l'Institut catholique.

Ses travauxdéclenchent de gros remous chez les théologiens et sont condamnés par Rome.

En 1893, il est destitué de sa chaireà l'Institut catholique.

Devenu aumônier d'un pensionnat de jeunes filles à Neuilly, il maintient ses positions, ce quilui vaut de nouvelles critiques.

En 1903, le Saint-Office condamne cinq de ses livres.

En 1907, soixante-cinq de ses«propositions» sont dénoncées pour exprimer «des erreurs dangereuses sur les sciences sacrées, l'interprétation dela sainte Ecriture et les principaux mystères de la foi».Le 8 septembre 1907, Pie X promulgue l'encyclique Pascendi qui renouvelle les condamnations du Syllabus et del'encyclique Quanta cura de Pie IX.

Les modernistes sont frappés de mesures disciplinaires et leurs livres mis àl'Index, Les prêtres doivent désormais en repousser les doctrines.

Certains modernistes, comme l'abbé Houtin,imitent l'abbé Loisy qui rompt avec l'Eglise.

La plupart se soumettent, tels Mgr Duchesne, historien, Edouard Le Roy,philosophe, Mgr Mignot, archevêque d'Albi.

Une société secrète, «la Sapinière», mène la lutte contre le modernisme.Les catholiques intégristes ont repris désormais le contrôle de l'Eglise.. »

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