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"le mie prigioni" Alfred de musset, annalyse linéaire

Publié le 06/02/2022

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« Alfred de Musset, « Le mie prigioni », Poésies nouvelles , 1850 Explication linéaire Introduction Poète révolté et dramaturge romantique, Alfred de Musset a connu la prison à trois reprises dans sa vie (1841 -1843 -1849) pour avoir voulu se soustraire au service de la Garde Nationale (service militaire de l’époque).

Le poème « Le mie pri gioni », extrait du recueil Poésies nouvelles publié en 1850, fut écrit le 20 septembre 1842 et inspiré par sa première incarcération de quelques jours. Le poème est composé de 11 quatrains alternant tétrasyllabes et octosyllabes aux rimes croisées dont la symbolique est celle de la prison : Les lieux sont décrits comme si on y entrait, suivant un mouvement d’enfermement ( strophes 1 -3), puis d’élargissement ( strophes 4-9), puis de ré -enfermement ( strophes 10 -11 ), rendu par le choix du vers : un octosyllabe, suivi d’un vers de quatre pieds.

Musset semble avoi r coupé son alexandrin, comme s’il n’avait pas assez de place. Le poète incarcéré tire profit du pouvoir de la poésie pour exprimer son mal -être mais aussi pour s’évader, transf igurer la réalité et rendre se s conditions de détention plus supportables .

Mais , au fil du poème, l’état d’âme et la prison elle -même se transfigurent : le poète les a apprivoisés, les a faits siens (« mie »). Comment se déploie dans le poème les pouvoirs alchimiques du Verbe ? I.

1 er mouvement : l’enfermement (strophes 1 -3) Strophe 1 La « prison » (vers 2) est évoquée comme un lieu bien réel et son champ lexical sera décliné tout au long du poème (« porte », « cachot », « fen être », « muraille » , « mur nu », « cachots »). Les guillemets présentent comme un cliché la comparaison « T riste comme la porte d’une prison », comme reprise d’une conversation banale (pronom indéfini « on » et verbe de parole plat « dit »). Les vers 3 et 4 lui redonnent son sens plein par la présence du « je », le modalisateur « crois » (qui implique une réfle xion et non une répétition machinale), l’exclamation vigoureuse « que le diable m’emporte », l’expression « on a raison » (qui implique une prise de position).. »

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