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Le Meilleur des Mondes (Huxley): Une anti-utopie

Publié le 06/12/2020

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« Le Meilleur des Mondes (Huxley): Une anti-utopie La société imaginée par Huxley dans Le Meilleur des Mondes présente tous les caractères de l’utopie traditionnelle.

Mais, ainsi que nous l’indiquions à la fin du chapitre 3, Huxley entend nous montrer, dans son récit, à quel point ces caractères fondamentaux de l’utopie sont , au- delà des illusions naïves sur une éventuelle société parfaite, lourds de dangers pour l’humanité et comment l’application dans les faits d’un projet utopique ne pourrait avoir que des conséquences désastreuses.

UTOPIE ET TOTALITARISME L’utopie se définit d’abord, nous l’avons vu, comme un système d’une absolue cohérence que menace la modification du moindre de ses constituants.

Il en résulte que toute société utopique, une fois mise en place, devra demeurer intangible sous peine de s’effondrer.

Une ut opie réalisée sera condamnée à la permanence, à une perpétuelle stabilité.

Et c’est bien ce qui se passe dans le Meilleur des Mondes.

La « Stabilité » compte parmi les trois grands principes de base de cette civilisation.

« Nous ne voulons pas changer, déclare Menier.

Tout changement est une menace pour la stabilité » (p.

249), c’est -à-dire, en d’autres termes, une menace pour l’existence même de la société de l’Etat Mondial.

Ce refus du changement, de la nouveauté, qui résulte de la nature propre de l’utop ie, Huxley nous invite, à travers la fiction du Meilleur des Mondes, à en mesurer les conséquences.

L’utopie, ou la fin de la liberté La plus terrible de ces conséquences est évidemment, pour les sujets de l’utopie, l’absence totale de liberté.

Dans une société où tout doit rester immuable, il est hors de question que l’on puisse modifier les lois ou la forme du gouvernement : les sujets de l’utopie n’ont donc aucune liberté politique.

Il leur faut se soumettre entièrement à des institutions et à un pouvo ir sur lesquels ils n’ont pas le moindre droit de regard ni la moindre possibilité d’intervention.

En cela, l’utopie s’apparente aux tyrannies antiques ou aux monarchies absolues d’ancien régime.

Mais alors que ces pouvoirs autoritaires de type traditionne l se contentaient d’une soumission d’ordre politique, religieux parfois, l’utopie, en tant que système totalisant, exige, quant à elle, une soumission qui concerne tous les aspects de l’existence humaine.

A la différence des dictatures traditionnelles qui reconnaissent, fût-ce implicitement, l’existence de domaines intimes, personnels, la société utopique ne peut. »

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