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Le Meilleur des Mondes: Au nom du bonheur

Publié le 06/12/2020

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« Le Meilleur des Mondes: Au nom du bonheur Dans le Meilleur des Mondes, la société dans son ensemble est conçue pour assurer aux hommes le bonheur.

C’est du moins ce qu’affirment les dirigeants de l’@tat Mondial.

En fait, comme dans toute perspective utopique, ces dirigeants ne font qu’imposer à l’humanité l’idée qu’eux- mêmes se font du bonheur.

Et cette idée est, en l’occurrence, essentiellement matérialiste.

Pour les responsables de l’@tat Mondial, en effet, le bonheur consiste uniquement dans la satisfaction de tous les besoins matériels de l’homme, d’une part, et dans l’absence de trouble, de douleur, d’autre part.

Les deux critères se rejoignent en ce sens que le fait de ne pas être en mesure de satisfaire ses besoins fondamentaux est, évidemment, source de souffrance.

On pourrait condenser en une brève formule — entièrement négative — pareille conception du bonheur : est heureux qui ne ressent rien de désagréable.

Aussi le Meilleur des Mondes a-t-il été organisé dans un double but : — suppr imer toutes les occasi ons de souffran ces physiqu es ou morale s liées à la nature même de l’hom me (à sa vulnérabilité aux maladie s ou à son affectivité développée, par exemple) ; - combler p ar une abondan ce extrême de biens d e consommati on tous les besoins, tous les désirs humains.

UN MONDE SANS SOUFFRANCES Le Meilleur des Mondes a ainsi cherché et réussi à vaincre la douleur physique.

Grâce aux progrès de la médecine, il a éliminé quasiment toutes les maladies, il a multiplié les médicaments de confort contre les petits malaises de la vie quotidienne.

Il a même supprimé la vieillesse.

« Au travail, au jeu, à soixante ans, nos forces et nos goûts sont ce qu’ils étaient à dix -sept ans » (p.

75), déclare non sans fierté Mustapha Menier.

Grâce à toute une série de traitements médicaux adéquats, les habitants du Meilleur des Mondes jouissent jusqu’à leur mort d’un parfait état de jeunesse et de santé.

Un tel résultat s’obtient, il est vrai, au prix d’un léger raccourcissement de la durée moyenne de la vie.

« La jeunesse à peu près intacte jusqu’à soixante ans, et puis, crac ! la fin », souligne Bernard Marx (p.

131).

Mais cette fin consiste en une mort rapide qui frappe des sujets rendus inconscients par les drogues calmantes ou euphorisantes.

La suprême épreuve qu’est la mort est donc estompée, atténuée.

Dans les hôpitaux spécialisés du Meilleur des Mondes, les moribonds ne se rendent même pas compte qu’ils vivent leurs derniers instants.

Non seulement les. »

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