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Le Livre des Snobs William Thackeray

Publié le 23/05/2020

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THACKERAY William Makepeace. Romancier anglais. Né à Alipur (faubourg de Calcutta) le 18 juillet 1811, mort à Londres dans la nuit du 23 au 24 décembre 1864. Son père, selon une tradition familiale, était allé faire fortune dans la Compagnie des Indes Orientales et mourut lorsque son fils n’avait que quatre ans. Envoyé en Angleterre, l’enfant fut élevé par des femmes, ce qui le prépara mal à la vie de collège. Il fut très malheureux en effet à Charleston où il fit ses classes de 1822 à 1829. Ce garçon doux et myope, inapte aux sports, était la victime désignée de camarades robustes et brutaux. Il eut le nez cassé dans une mêlée et fut défiguré pour le restant de ses jours, ce qui augmenta sa susceptibilité déjà excessive. Il s’imaginait avoir un physique ridicule et son ton sarcastique est sans doute dû à une réaction de défense. Sa mère avait épousé en 1818 un major du génie de Bengale, Henri Carmichael Smyth; elle revint en Angleterre avec son mari en 1821 et s’installa d’abord à Addiscomb, puis à Ottery St. Mary où son fils la rejoignit. Il entra ensuite à Cambridge (Trinity College), où il collabora au Snob, journal de l’Université, dans lequel il fit paraître des vers et des dessins humoristiques. Il se nourrit de Swift, Sterne, Addison, Steele, Pope et Goldsmith. Il passa les vacances de 1829 à Paris et celles de 1830 à Cologne et à Weimar où il rencontra Gœthe et apprit à admirer Schiller. Thackeray avait pensé s’orienter vers la diplomatie, mais il se décida pour le barreau. Il commença son droit en 1831, mais en 1832, quand il entra en possession de l’héritage paternel, il acheta et dirigea le National Standard and Journal of Litera-ture, auquel il collabora avec des lettres de Paris. Il s’essaya aussi à la peinture, mais sans succès. Son journal cessa de paraître en février 1834; Thackeray était ruiné, il fut obligé de vivre de ses talents de journaliste et de caricaturiste. En 1836, parut son premier volume Flore et Zéphyr, illustré de lithographies satiriques. Il devint ensuite le correspondant parisien du Constitutional, journal ultra-libéral que son beau-père avait contribué à fonder. Comptant sur son traitement, il épousa Isabelle Getkin Creangh Shaw, mais le journal fit faillite un mois plus tard et Thackeray se mit en devoir de payer les dettes de cette désastreuse affaire. Il ne réussit à se libérer que grâce à la Foire aux Vanités, car ses premières œuvres : Mémoires de Jaune peluche et les Cahiers de croquis de Paris (1840) ne se vendirent pas bien. Pour comble de malheur, sa femme devint folle après avoir donné le jour à une troisième fille. Il la conduisit à Paris, puis en Allemagne, mais elle ne guérit jamais et vécut jusqu’en 1894. Thackeray dut se séparer d’elle et confier ses filles à leurs grands-parents. Il vécut désormais de sa plume, en collaborant à des revues (dont le Punch) et à des journaux auxquels il donnait sous divers pseudonymes, des articles de critiques et de variétés, des esquisses et des romans. Ses esquisses du Punch de 1846 eurent un grand succès et furent réimprimées en 1848 sous le titre, The Snobs of England by one of Themselves — v. Livre des snobs. Son humour est plus inoffensif dans d’autres œuvres burlesques, telles que Une légende du Rhin, Rebecca et Rowena, La Rose et Panneau, La Ballade de la Bouillabaisse qui parut dans le Punch de 1849 est d’un ton plus amer; on y trouve les meilleurs vers comiques qu’il ait écrits. Son premier roman : Mémoires de Barry Lyndon du royaume d'Irlande constituait une réaction pleine d’humour contre les descriptions romantiques d’existences tarées dont abondaient les œuvres des romanciers qui, comme Bulwer Lytton, se prétendaient les continuateurs de Byron; mais cette œuvre préfigurait également ses propres romans. Après le succès de Vanity Fair, Thackeray renonça au barreau, limita sa collaboration au Punch et s’adonna au roman. L’Histoire de Pendennis et Les Newcomes (1855-56) sont des romans de mœurs contemporaines. L’Histoire d’Henri Esmond et sa suite, Les Virginiens, sont des romans historiques. Le succès de ces livres lui fit gagner de l’argent. Comme Dickens, Thackeray entreprit des tournées de conférences en Angleterre et en Amérique (1852-53 et 1855-56) pour pouvoir doter ses filles — v. Les Humoristes anglais et les Quatre Georges. A Rome, en 1853, il fut atteint de paludisme, ce qui compromit fortement sa santé déjà ébranlée par son mode de vie. Ses derniers romans, publiés dans le Cornhill Magazine, se ressentent de cet état de santé. Dans cette même revue, parurent quelques-uns de ses meilleurs essais, The Roundabout Papers. Thackeray mourut à la suite d’une attaque d’apoplexie.

« Le Livre des Snobs William Thackeray Chap.

XV : Des Snobs universitaires (extrait) J'aurais plaisir à emplir plusieurs volumes des descriptions de différents Snobs universitaires, tant les souvenirs que j'en ai me sont chers et tant ils sont nombreux. J'aurais plaisir, surtout, à parler des femmes et des filles de certains des Snobs professeurs, de leurs amusements, de leurs habitudes, de leurs jalousies, de leurs innocents artifices pour prendre au piège les jeunes gens, de leurs pique-niques, de leurs concerts et de leurs soirées.

Je me demande ce qu'il est advenu d'Emily Blades, la fille de Blades, le professeur de langue Mandingue ? Je la revois encore, avec ses belles épaules, assise au milieu d'une foule d'environ soixante-dix jeunes gens de Corpus Hall et de Catherine Hall, les régalant d' œillades et de romances françaises qu'elle accompagnait à la guitare.

Êtes-vous mariée, gente Emily aux belles épaules ? Qu'elles étaient admirables, les boucles qui ruisselaient sur elle ! Quelle taille ! Quelle robe assassine en moire vert d'eau ! Quel camée, large comme une soucoupe ! Il y avait trente-six jeunes étudiants amoureux en même temps d'Emily Blades, et les mots sont impuissants à dire la pitié, le chagrin, la profonde, profonde commisération — en d'autres termes, la rage, la fureur et la malveillance — avec lesquels la considérait la demoiselle Trumps, fille de Trumps, professeur de phlébotomie, sous prétexte qu'elle ne louchait pas, elle , et qu'elle n'était pas, elle, marquée de la petite vérole !. »

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