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Le Jeu de l’amour et du hasard : Acte 1 scène 2

Publié le 15/05/2020

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« La comédie est un genre théâtral qui en divertissant le spectateur, vise à le faire réfléchir aux rapports et aux convenances sociales.

Dans ce sens,Marivaux écrit le jeu de l’amour et du hasard au 18e siècle, période durant laquelle la plupart des mariages sont organisés par les pères de famille qui secréent ainsi des alliances.

Il est rare que les jeunes gens soient consultés.

Le sentiment n’intervient pas.

Nous nous demanderons en quoi cette scène est-elle la vraie scène d’exposition ? I.

Du théâtre dans le théâtrea) Une intrique divertissante se met en place• Dès le début du texte, à la réplique 4 « Nous verrons Dorante aujourd’hui, mais nous le verrons que déguisé » Orgon nous résume un peu l’intrigue et faitréférence au temps « Aujourd’hui » et donc aux règles d’unité.

De plus le mot « déguisé » révèle l’idée du secret : et donc le rapport vérité/ mensonges etdonc le Marivaudage : on donc ici une idée sur la suite de l’intrigue.• De plus à la ligne 12 « Ah, ah ! Cela sera plaisant » ici Dorante inscrit l’intrigue dans un cadre comique, et espère que celle-ci sera divertissante.• A la ligne 31 « comment elle se tirera d’intrigue » ici Orgon annonce déjà les péripéties, de plus à la ligne 32 « c’est une aventure qui ne saurait manquerde nous divertir, je veux me trouver au début et les agacer toux deux » on a l’impression que Orgon et Mario font cela pour Silvia mais en fait ils veulent sedivertir : ici on retrouve une perversité du père et du frère qui vont se divertir au dépend de Silvia.

Par conséquent on peut dire qu’il s’agit bien de la « VRAI» scène d’exposition car elle présente les personnages, l'intrigue et même le ton de la pièce : le comique.• A la ligne 10 « sous la figure de son valet qui de son côté fera le personnage de son maitre » ici « figure » et « personnage » dévoile déjà l’intrigue, en effeton aura du théâtre dans le théâtre une mise abyme car les personnages changeront de figure et joueront un autre rôle dans la pièce.• A la ligne 7 « ce que vous penserez d’une imagination » représente une idée d’originalité avec le mot « imagination » ce qui montre que l’intrigue serapassionnante pour le spectateur.b) Mario le miroir du spectateur• Dès la première ligne, on remarque que Mario est le double du spectateur « qu’y a-t-il de nouveau ? » le « nouveau » ici montre la curiosité de Mario etdonc celle du spectateur.

On peut dire qu’ici Mario se pose les mêmes questions que le spectateur.• De plus à la ligne 5 « Nous verrons Dorante aujourd’hui, mais nous ne le verrons que déguisé », le « nous » ici renvoie à Orgon, Mario et au spectateur.

Deplus le verbe de perception « voir » apparait deux fois dans la phrase ce qui permet à Orgon d’attirer le spectateur et de l’intéresser à la suite de l’intrigue.• A la ligne 6 « Déguisé ! » le registre ironique donne un effet de supprime chez Mario et donc chez le spectateur.

en effet Orgon ne donne pas plusd’informations il laisse la surprise à Mario et aux spectateurs.• A la ligne 12 « Ah, ah ! cela sera plaisant » encore une fois Mario apparait comme le miroir de nous spectateurs : ici Mario nous initie au genre de lacomédie et espère qu’on s’amuse aussi.• A la ligne 13 « écoutez le reste… » grâce au vouvoiement Orgon parle à son fils mais interpelle aussi le spectateur. II.

Le jeu des doublesc) Une stratégie commune• A la ligne 10 « sous la figure de son valet, qui de son côté fera le personnage de son maitre » on a ici un parallélisme entre le valet et son maitre quiéchangent les rôles.

De plus cette stratégie sera partagée par Dorante et Silvia à la ligne 22 par le chiasme «pour observer Dorante comme Dorante veutl’observer », ce qui montre que c’est une stratégie commune.• A la ligne 20 on remarque un parallélisme entre « voilà ce que » qui représente la stratégie de Dorante et « voici ce qui » qui stratégie de Silvia.

Ce quireprésente un parallélisme comme à la !ligne 20/21 « votre sœur…Dorante…elle…Dorante » entre Silvia et Dorante : ce qui montre qu’ils font les mêmesactions : on peut dire que l’un et le double de l’autre »• On remarque encore un autre parallélisme à la ligne 27 « l’un et l’autre » et les deux dernier mots du texte « tous deux » qui accentuent le fait que les deuxpersonnages sont indissociables.d) La domination des pères• la première ligne 1 « Qu’y a-t-il de nouveau Monsieur ? » « ma foi monsieur » à la ligne 26 montre que la parole entre le fils et son père traduit le respect etle solennel et donc une relation basée sur l’autorité.• Puis à la ligne 4, Mario vouvoie son père qui possède le contrôle de la situation « je suivrai vos ordres » ce qui traduit un rapport hiérarchique.• A la ligne 9 « il m’a prié de lui permettre » champ lexical de l’autorisation : le fils a besoin que son père pour lui permette de se déguiser : ce qui reflètel’autorité du père.• A la ligne 15 « sur ce qu’il doit ce faire » le verbe devoir traduit l’obligation c’est donc le père qui dicte le choix à son fils.

Ici le fils est sur d’épouser Silvia: c’est vrai qu’il y a une apparence de liberté mais elle est sous le contrôle du père.• A la ligne 16, « Pour moi » marque la possession : c’est le père qui parle à la place de son fils : alors que ça devrait être Dorante qui donne son avis surSilvia : ce qui marque la domination des pères.• A la ligne 17 « qui m’en fie bien à ce que vous m’avez dit de votre aimable fille » à travers l’adjectif mélioratif « aimable » que lequel les deux pères sontd’accord on comprend que ces deux derniers pensent que leurs enfants sont fait l’un pour l’autre.

Seules leurs idées comptes.a) Les convenances contre la liberté (Mario et le père contre Dorante et Silvia)• A la ligne 15 « notre future » et « la future » à la ligne 19 : le père de Dorante s’approprie l’épouse : ce qui donne une impression d’emprise sur Silvia : c’estl’idée du mariage arrangé et donc ce qui montre que les convenances prennent le dessus sur la liberté.• A la ligne 16 « la liberté que nous sommes convenus de leur laisser » c’est un paradoxe entre le mot liberté et le verbe laisser car la liberté est un droitalors qu’ici on voit que les parents contrôle tout : c’est le déterminisme social.• A la ligne 18 « quoiqu’il m’ait demandé le secret » on retrouve autour de l’articulation logique « Quoique » qui marque l’opposition, un manque de liberté carles parents divulgue les secrets de leurs enfants et donc on peut dire que Silvia et Dorante n’ont pas de vie privée.• A la ligne 26 « il faudra bien qu’ils se parlent souvent » l’utilisation du future montre que Mario est sur qu’ils se marieront.

De plus à la ligne 27 « Cœur…valent » montre que l’amour est lié à la classe sociale.

Ainsi nous pouvons voir que les pères et Mario sont d’accords et déterminer pour marier Dorante etSilvia malgré eux.

De plus Mario et les pères représente les traditions donc les convenances et Silvia et Dorante représentent la liberté.

Ici on peut dire queles convenances sont contres la liberté.En somme, cette vraie scène d’exposition présente le sujet de la pièce qui est le mariage prochain de Silvia.

Silvia et Dorante vont dès lors jouer le rôle deleurs valets respectifs.

Cette stratégie de travestissement est commune, même si les deux personnages ne le savent pas.

Seuls les pères et Marioconnaissent et contrôlent toutes les ficelles.

Ils vont se comporter désormais comme complices du spectateur.

Alors on pourra se demander commentarrivera la fin heureuse ?. »

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