Le jazz
Publié le 18/05/2020
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Le jazz est né à La Nouvelle-Orléans
Au début du siècle, La Nouvelle-Orléans devient un centre de divertissement pour
les États américains du sud.
Du mélange original de plusieurs cultures naît une
forme musicale nouvelle: le jazz.
À La Nouvelle-Orléans du début du siècle, on trouve autant d'Anglais et
d'Espagnols que de Français, d'Allemands et de descendants des peuples slaves.
Il y a également les noirs africains dont les ancêtres sont des esclaves.
Tous
conservent leurs racines culturelles, dans la musique en particulier; la musique
blanche et le ragtime, la musique populaire noire - les spirituals, les chants
de travail et le blues - retentissent dans les rues de la ville.
Des marches
prussiennes, des cantiques des communautés religieuses, etc., s'entendent un peu
partout.
Au début du siècle, La Nouvelle-Orléans accueille une bonne trentaine
d'orchestres de jazz des plus célèbres.
Le point de rencontre des différents groupes musicaux est le quartier réservé de
Storyville, lieu de divertissement et de maisons closes.
Chacune d'elles a son
pianiste de ragtime.
Les grandes salles de danse accueillent les orchestres d'un
Jelly Roll Morton ou de son homologue blanc, "Papa" Jack Laine.
Des "marching
bands" déambulent dans les rues et organisent des "battles", sortes de joutes
musicales de rue dans lesquelles le volume sonore et le rythme décident de la
victoire.
La musique de jazz de La Nouvelle-Orléans se joue avec trois instruments à vent:
le cornet (un genre de trompette), la clarinette et le trombone.
S'y ajoutent
des instruments pour le rythme : le tuba, le banjo et la batterie.
Ce n'est que
plus tard qu'apparaissent le piano et la contrebasse, techniquement plus
flexible.
Le registre du cornet peut être en général assimilé à celui du
soprano, tandis que celui du trombone se rapproche d'une basse continue.
Avec l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, La
Nouvelle-Orléans devient un port de guerre.
De peur que le moral de ses troupes
ne s'en ressente, le commandant fait fermer le quartier de Storyville en 1917.
Les musiciens se déplacent donc vers le nord, à Memphis, Saint-Louis et surtout
Chicago.
King Oliver et Jelly Roll Morton y sont les principaux chefs de file,
comme Louis Armstrong qui crée son Hot- Five et son Hot-Seven.
Le jazz, né à La
Nouvelle-Orléans, connaît son heure de gloire dans un autre lieu.
Au début des années 30 s'ouvre l'ère du swing et des big bands.
Fletcher
Henderson, avec son orchestre, est le premier à se risquer sur cette voie, suivi
par Benny Goodman et Duke Ellington.
C'est la grande période du Cotton Club de
Harlem à New York.
Au même moment, Kansas City devient la nouvelle ville élue du
jazz où se produit pour la première fois, en 1935, Count Basie.
L'évolution du jazz ne s'arrête pas là.
Successivement naissent le jazz moderne
et le be-bop.
À la fin des années 40, c'est au tour du jazz cool de prendre la
relève.
La révolution coltranienne des années 60 amène enfin le free jazz et le
post-free.
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