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Le fauvisme

Publié le 18/05/2020

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Ces artistes obtiennent rapidement un nom qui symbolise les réactions du public face à ce nouvel art : les fauves. Lors de l'ouverture du Salon d'Automne, le critique d'art Louis Vauxcelles découvre dans une salle où les jeunes peintres exposent leurs toiles, une petite statue de bronze d'Albert Marquet.

Le critique ébahi s'exclame: "Donatello parmi les fauves!" Le lendemain, son commentaire paraît dans la presse, et les gens se pressent au Salon pour voir la "cage aux fauves" et railler les artistes. Le véritable chef de file des fauves est Henri Matisse.

Un groupe de peintres se réunit autour de lui, dont Charles Camoin, André Derain, Kees van Dongen, Othon Friesz, Henri-Charles Manguin, Jean Puy et Maurice de Vlaminck.

Georges Braque et Raoul Dufy, qui exposent leurs oeuvres en 1906 avec les fauves au Salon des Indépendants, se joignent à eux.

Le fauvisme, première révolution artistique du XXe siècle, repose sur une ivresse, sur un enthousiasme pour la couleur, et correspond à une rupture complète avec l'impressionnisme qui règne jusqu'alors en maître.

Si les impressionnistes ont insisté sur la lumière et sur l'attrait de la couleur des objets, s'efforçant de restituer leurs états d'âme par des nuances subtiles, les fauves utilisent abondamment des couleurs saturées, crues, qu'ils posent par aplats de façon arbitraire. Au Salon d'Automne de 1905, Matisse expose sa "Femme au chapeau", dont le visage se compose de surfaces vertes, jaunes et roses, et dont la chevelure est vert clair et rouge foncé.

Les artistes utilisent des couleurs qui sortent directement du tube, et les posent énergiquement et sans mélange sur la toile. Les couleurs complémentaires, telles que le rouge et le vert, le bleu et l'orange ou le jaune et le violet, renforcent encore cet effet; les fauves renoncent aux contrastes clair-foncé, ainsi qu'à la plasticité des objets présentés, et à toute forme de perspective.

Cela rend ce style accessible et pourtant osé. Les fauves ne parviennent pas à garder longtemps l'équilibre délicat entre passion et précision qu'exige ce style.

Fin 1907, le groupe éclate.

C'est surtout le cubisme qui recueille les artistes sortis des rangs des fauves. Braque en particulier apportera beaucoup au style de ce nouveau mouvement dont l'initiateur est Pablo Picasso, qui avait donné le ton avec ses "Demoiselles d'Avignon" (1907).

Seul Henri Matisse demeurera un Fauve toute sa vie. Quelques mois avant que lesfauves ne provoquent un choc auprès des visiteurs du Salon à l'automne 1905, l'association d'artistes Die Brücke venait de se constituer en Allemagne autour de Fritz Bleyl, Erich Heckel, Ernst-Ludwig Kirchner et Karl Schmidt-Rottluff, pour la plupart des étudiants en architecture.

Le nom devait exprimer leur souhait d'attirer tous ceux qui se prononçaient pour un art moderne en Allemagne.

Les modèles des peintres de Die Brücke sont les mêmes que pour les fauves : Paul Gauguin, Vincent Van Gogh, Edvard Munch et Paul Cézanne.

Mais contrairement aux fauves, ces expressionnistes sont des artistes tourmentés et tournés vers eux-mêmes, pour lesquels les questions de foi, de morale et de sexualité sont au premier plan. Page 1. »

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