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Le désert d'Arabie, milieu natif de l'islamNé au VIIe siècle, en Arabie, l'islam est un monothéisme centrésur la glorification d'Allah, l'Unique, et autour d'un Livre sacré, leCoran, révélé entre 610 et 632 après J.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le désert d'Arabie, milieu natif de l'islamNé au VIIe siècle, en Arabie, l'islam est un monothéisme centrésur la glorification d'Allah, l'Unique, et autour d'un Livre sacré, leCoran, révélé entre 610 et 632 après J. Ce document contient 379 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religion.

« Le désert d’Arabie, milieu natif de l’islam Né au VIIe siècle, en Arabie, l’islam est un monothéisme centré sur la glorification d’Allah, l’Unique, et autour d’un Livre sacré, le Coran, révélé entre 610 et 632 après J.-C.

au Prophète Mohamed. L’islam s’est constitué à une époque où le relâchement moral et spirituel était à son comble dans la région de La Mecque, à Médine plus au nord et dans les environs. La religion naissante s’est rapidement organisée autour de trois pôles, Allah, Mohamed, le Coran, reliés par une seule et même obsession, l’appel constant à la foi et son corollaire, le châtiment qui attend en enfer les polythéistes, les idolâtres et les mécréants. L’Arabie elle-même, le “ berceau de l’islam ”, et particulièrement cette partie occidentale appelée Hidjaz, située entre La Mecque et Médine, était alors idolâtre.

Elle vénérait plusieurs divinités, dont une dizaine sont citées par le Coran : al-Lat, al-Ozza, Manât, Wadd, Souwa’Yaghout, Ya’ouq, Nasr, Hobal, Taghout. Le Coran ne cesse d’ailleurs de rappeler cette situation initiale, donnant ainsi le moyen aux historiens musulmans de célébrer au cours des siècles l’inflexibilité de l’islam face à l’hérésie sous toutes ses formes, schisme, associationnisme, déviances diverses… Au c œ ur de ce dispositif de l’impiété se trouvait La Mecque.

Ville déjà importante et lieu de pèlerinage préislamique très fréquenté, elle jouissait de deux atouts majeurs : – une position géographique qui faisait d’elle une étape obligée du commerce caravanier, un centre crucial qui reliait le sud de la péninsule, lui aussi fort riche, aux régions septentrionales, Syrie, Palestine, Égypte, Irak ; – une vie politique active et un lieu de rendez-vous saisonnier pour toutes les tribus de la péninsule.

Elle était leur parlement littéraire et le lieu où se déroulaient de grandes joutes poétiques. Tous les ingrédients étaient dès lors réunis pour désigner ce lieu d’impiété comme celui de l’ignorance et de l’irréligion, tandis que ses habitants devenaient ipso facto des profanateurs et des “ hypocrites ” (mounafiqoûn). L’orthodoxie musulmane ultérieure n’a d’ailleurs pas ménagé ses efforts pour charger de multiples travers une population certes. »

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