le dernier jour d'un condamné de Hugo Victor Hugo préface
Publié le 15/11/2023
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«
S4 Préface du DJC
* Intro
Victor Hugo est un grand écrivain du XIXème siècle, à la fois romancier, poète,
dramaturge, penseur…
Durant toute son œuvre, il fut engagé politiquement et intellectuellement pour la
défense des droits de l'homme.
Il a notamment écrit contre la peine de mort.
Son roman intitulé Le Dernier jour
d'un condamné nous met à la place d'un condamné à mort qui attend son
exécution.
Le Dernier Jour d'un condamné paraît pour la première fois en 1829,
anonymement, sans cette préface.
Il fut réédité en 1832, accompagné cette fois
ci d'une longue préface de Victor Hugo qui cette fois-ci signe l'ouvrage de son
nom.
Problématique : ce texte est-il purement objectif ?
* Étude du paratexte.
Titre : Le dernier jour d'un condamné -> plaidoyer contre la pdm
Auteur : Victor Hugo, très connu, engagement politique
Date : 1832.
Depuis deux ans, la France est sous une monarchie, appelée
Monarchie de Juillet.
Le roi est Louis Philippe Ier.
De nombreux bouleversements
sociaux apparaissent sous ce régime de par le développement de
l'industrialisation.
Cette monarchie prendra fin en 1848 pour laisser place à la
Deuxième République.
Illustration : « Justitia », peinture de l’écrivain, exposée à la maison de Victor
Hugo.
Peint par Victor Hugo en 1857.
Cette illustration fait référence au choix du
gouvernement, 50 ans plus tôt, d'utiliser la guillotine plutôt que la pendaison lors
des exécutions.
On peut y voir l'inscription « Justitia » écrite à l'encre rouge ou
au sang sur une brique.
Sur ce tableau, il crée un autre condamné, comme dans
son roman, mais lui donne cette fois-ci un visage, ce qui le rend concret.
On peut
lier Le Dernier Jour d'un condamné et Justitia à une autre œuvre de Victor
Hugo, « Ecce Lex ou Le Pendu ».
Il peint ce tableau à la suite de la condamnation
à mort de John Charles Tapner.
Les trois œuvres représentent, pour Victor Hugo,
l'horreur de la peine de mort.
Les trois œuvres de Victor Hugo regroupent respectivement un visage, des
pensées et un corps.
* Contraction du texte
Voici les arguments des défenseurs de la peine de mort.
Il faut exclure le
criminel, mais la prison suffit pour cela.
Il faut se venger et punir mais la société
n’est pas là pour ça : se venger est trop bas et punir est trop haut ; elle doit
seulement corriger pour améliorer.
Enfin, la volonté de faire un exemple ne sert
qu’à démoraliser le peuple.
* Étude du texte.
Cette préface fait office de plaidoirie en faveur du roman ; l'auteur y défend son
œuvre et y précise sa position sur la peine de mort.
Dans le texte, Victor Hugo s'adresse indirectement aux personnes favorables à la
peine de mort.
On peut aussi dire qu'il interpelle simplement tous les lecteurs,
quelle que soit leur opinion sur le sujet.
L'auteur affirme poser la question aux
criminalistes, aux réels experts en la matière et non pas à ceux qui se prétendent
l'être.
Il résume les arguments des personnes pour la peine de mort au nombre de
trois.
La mise à l'écart de la société de tout individu qui lui a nui et qui serait
susceptible de recommencer.
Ce à quoi, Victor Hugo réplique que les prisons sont
bien suffisantes.
Il ajoute que si ces gens n'ont pas confiance en les barreaux de
fers des cellules, ils ne devraient pas oser avoir....
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