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Le corset

Publié le 18/05/2020

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« Une taille de guêpe dans un corset "Souffrir pour être belle", telle est la devise du début du siè cle.

La mode entrave le corps de la femme.

La confortable robe "Restauration" n'est p lus de mise.

Ces règles imposées ne sont contournées qu'en voyage ou d ans la pratique d'un sport. Le tournant du siècle n'est pas accompagné, dans le domaine de la mode, d'un brusque changement.

La stabilité et la tradition sont bien trop importantes pour le bien-être des hommes.

On confectionne encore la robe cloche créée en 1898, dont la ligne est longue et près du corps.

Le corset, indispensable dans les années 1890 pour avoir une "taille de guêpe", est toujours porté en 1900.

Mais, désormais, la silhouette féminine doit avoir l'allure d'un S.

Le nouveau corset avantage la poitrine, efface le ventre et accentue la cambrure des reins. Au XIXe siècle déjà, des protestations s'élèvent contre le corset qui donne au corps une allure artificielle.

Dès 1897 se constitue une association pour l'amélioration des vêtements féminins.

Les réformateurs de la mode qui comptent surtout des juristes et des femmes médecins, maudissent le corset, mauvais pour la santé de la femme, et pour celle d'un éventuel enfant.

Ils encouragent les robes lâches, tombant sur les épaules et sous laquelle la femme porte, à la place d'un corset, un bustier, une gaine et une culotte.

Le monde de la mode n'a cependant aucune compassion et déclare que cette nouvelle ligne de vêtements rappelle les sacs de pommes de terre. Les tailleurs anglais Redfern et Worth (lancé par l'impératrice Eugénie), installés à Paris, ainsi que le Français Doucet, sont à l'origine de la haute couture.

Grâce à eux, la capitale française est consacrée reine du bon goût.

Ce n'est qu'après 1900 que la robe "sans corset" est tolérée dans la société.

Jeanne Paquin, couturière de la rue de la Paix, est la créatrice de la ligne "Directoire", sans taille.

En 1906, le couturier parisien Paul Poiret - après avoir travaillé chez Doucet et chez Worth, et ouvert une boutique en 1903 derrière l'Opéra - s'installe dans un petit hôtel près de la gare Saint-Lazare et présente sa nouvelle collection.

Sa grande idée est de libérer la silhouette de la femme du si cruel corset qui la déforme, et de l'habiller de vêtements souples, inspirés de l'Orient.

Il met le turban à la mode.

Les tissus qu'il emploie sont riches, somptueux et chatoyants.

Il bouscule de fond en comble les traditions esthétiques.

Après avoir créé un ensemble tout à fait original pour l'actrice Réjane - habillée d'habitude par Doucet, le couturier des actrices -il vole de succès en succès. Le luxe, que la femme du monde aime étaler en société, caractérise la mode du début du siècle, qui n'a jamais été aussi prodigue.

Cela s'exprime d'abord par le choix des tissus, fragiles et coûteux comme la dentelle et le crêpe de Chine.

Quant aux garnitures, elles abondent: paillettes, galons, soutaches, lacets, rubans, plissés, volants en tous genres sont parfois réunis sur un e même robe.. »

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