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Le congrès de Vérone:Vers l'intervention en Espagne.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le congrès de Vérone Vers l'intervention en Espagne Après avoir restauré les Bourbons à Naples en 1821, les membres de l'Alliance décident de se réunir en con­ grès à Vérone.

Diverses questions sont prévues à l'ordre du jour mais, en raison de ses développements dramatiques, l'affaire d'Espagne les éclipse.

En effet, depuis 1820, les libéraux triomphent à Madrid.

Ils ont imposé un régime cons· titutionnel à Ferdinand VII.

Celui-ci a encouragé ses partisans à renverser le gouvernement libéral.

Le coup de force a échoué à Madrid, mais les provinces du nord se sont soulevées et une régence a été proclamée à la Seu d'Urgel, au nom de l'absolutisme.

La guerre civile déchire le pays.

Le tsar souhaite restaurer le pouvoir absolu de Ferdinand VII.

L'Angleterre est favorable aux libéraux.

En France, les ultraroyalistes craignent la contagion révolutionnaire.

Le ministre des Affaires étrangères Montmorency veut intervenir militairement, mais Villèle juge qu'une expédition serait coûteuse et risquée: il doute de la fidélité des troupes face aux libéraux et craint en outre que l'armée ne s'embourbe en Espagne comme au temps de Napoléon.

Louis XVIII se range à son avis.

Chateaubriand a intrigué pour représen­ ter la France à Vérone.

L'écrivain rêve de briller sur la scène internationale et, pour la circonstance, il feint de partager les idées de Villèle.

Ce dernier ne peut toutefois empêcher Montmorency de participer aux entretiens de Vienne, pré­ liminaires au congrès.

Le ministre des Affaires étrangères prend sur lui d'inter­ roger les puissances sur leur position en 1822 cas d'intervention de la France en Espa­ gne; puis il gagne Vérone avec les pléni­ potentiaires alliés, au grand dépit de Chateaubriand.

Le congrès s'ouvre le 20 octobre 1822.

Les puissances débattent de l'opportuni· té d'une rupture de leurs relations diplo­ matiques avec le gouvernement libéral de Madrid.

Au cours des discussions, les puissances continentales décident de rappeler leurs ambassadeurs à Madrid malgré l'opposition de l'Angleterre qui se détache ainsi défmitivement de ses anciens alliés.

Le 20 décembre, Mont­ morency rentre à Paris où Villèle, avec l'appui· du roi, s'efforce de différer l'application des décisions prises à Véro­ ne.

On sursoit au rappel de l'ambassa­ deur.

Montmorency ne peut que démis­ sionner des Affaires étrangères.

Cha­ teaubriand -que l'on croit encore dé­ voué à la paix -lui succède, mais il poursuit la politique de son prédéces­ seur.

L'ambassadeur à Madrid est rap­ pelé.

Les partisans de l'intervention triomphent.

L'opération sera fructueuse pour la France.

La campagne, conduite par le duc d'Angoulême, sera une promenade militaire.

La prise du Trocadéro redon­ nera du lustre aux armées françaises, et la France, cessant d'être suspecte à l'Europe conservatrice, reprendra sa place de grande puissance. 2 / 2. »

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