le classicisme
Publié le 17/05/2020
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LE CLASSICISME
En quoi le classicisme et son époque sont-ils étroitement liés ?
Sommaire
Le XVIe siècle
Le besoin général de codifier et normaliser
Le culte des anciens
Doctrines et préceptes du classicisme
Les grands genres du classicisme
Le déclin du classicisme
Le XVIe siècle.
Le XVI e siècle est celui de Louis XVI : le « Roi Soleil ».
Son autorité est étroitement liée au classicisme.
Dans
l’objectif de surveiller et contrôler étroitement la noblesse, il met en place une
Monarchie de Cour extrêmement codifiée et complexe.
Les nombreuses fêtes et
l’étiquette ne laissent ainsi pas de temps aux comploteurs.
Louis XVI aime les arts
que ce soit le théâtre (il se fait protecteur de Molière), la danse, l’architecture (il fait
construire le château de Versailles), ou la littérature.
Le Roi Soleil recherche la magnificence ; c’est le rayonnement
cet art qui assure la grandeur et la pérennité de son règne.
Ils utilisent donc le talent français pour faire rayonner
cette culture dans toute l’Europe et marquer les esprits.
A l’époque, on pense que l’homme était fait d’ « humeurs » conçues par les organes et que ces humeurs sont
reliées à des passions.
On estime que par l’usage de la raison, on peut contrôler ses humeurs donc ses sentiments.
Deux doctrines théologiques dominent également.
Certains sont molinistes : ils ont foi en la liberté et la grandeur de
l’Homme.
D’autres sont jansénistes et considèrent que l’Homme est esclave de ses passions qui sont mauvaises.
Pour ces derniers, seule une foi totale peut aider.
La fin du règne de Louis XVI est marquée par le jansénisme et le
retour à l’austérité.
L’influence de l’antiquité gréco-romaine se voit dans de nombreux domaines.
Deux écoles de la recherche du
bonheur s’opposant sont ainsi reprises par La Fontaine qui critique le stoïcisme dans sa Fable : « Le philosophe
scythe ».L’épicurisme est basé sur le matérialisme, l’empirisme (théorie selon laquelle la connaissance vient
d’abord de l’expérience) et l’irréligion (l’âme meurt avec le corps).
Le bonheur vient de la recherche du plaisir mais
dans la modération et la connaissance.
Le stoïcisme recherche le bonheur dans l’effort pour acquérir la vertu.
La
liberté vient de la capacité à vaincre la passion et la douleur, la raison domine tout.
Le besoin général de codifier et normaliser.
L'adjectif classique est ancien.
Il désigne dans la Rome antique un "citoyen de première classe".
Le français a
retenu l'idée de qualité, d'excellence.
Au XVIIe
siècle, ce terme désigne les auteurs antiques, latins particulièrement,
dignes d'être enseignés dans les écoles.
Ce n'est en fait qu'au début du XIXe
siècle que les premiers écrivains du
Moi donnent à ce mot son sens moderne, en l'opposant au romantisme naissant.
Ce mouvement a besoin de tout
codifier et normaliser.
Le XVIe siècle et les précieux avaient cherché à enrichir leur vocabulaire.
A La fin du XVIIe
siècle on va maintenant chercher à établir la liste officielle des mots.
Le premier dictionnaire paraît en 1694,
accompagné d'un précis grammatical.
La langue française est ainsi normalisée.
En littérature, on s'attache à
différencier les genres : farce, comédie , drame, tragédie ; roman et nouvelle.
Le classicisme ne prend fin qu’avec la
Querelle des Anciens et des Modernes.
Le culte des anciens.
Pendant le Moyen Âge et surtout à la renaissance, on n'a cessé d'admirer le génie des anciens.
Les écrivains
classiques, à leur tour, les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l'antiquité gréco-latine avaient atteint la
perfection, prouvée selon eux par la durée de leur renommée.
Molière a ainsi imité Plaute, Racine Sénèque ou
Euripide, La Fontaine le fabuliste grec Ésope, Boileau dans son Art Poétique la Poétique d'Aristote...
La Poétique
d’Aristote contient les préceptes qui vont nourrir les règles du classicisme.
La catharsis, purgation des passions,
deviendra ainsi le modèle des tragédies de Corneille et de Racine.
Les classiques reprennent trois types de sujets :
les sujets bibliques (en poésie, en peinture) qui racontent la vie du Christ ; les sujets mythologiques (théâtre,
peinture) puisés surtout dans Les Métamorphoses d’Ovide (tableau : la Chute d’Icare par Bruegel); les sujets
historiques inspirés des historiens grecs et romains (Hérodote, Thucydide, Tite-Live, Tacite).
Les classiques
s’inspirent notamment d’œuvres venues d’Italie..
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