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Le cheval

Publié le 18/05/2020

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« LA PLU$.

NOBLE CONQUETE DE L'HOMME De tous les animaux amenés à partager la vie de l'homme, le cheval occupe une place à part.

Domestiqué dès l'aube de la civilisation, il fut son auxiliaire indispensable pour l'agriculture comme pour la chasse , le voyage ou la guerre.

Dès la préhisto ire, son importance s'affirme ; on le trouve gravé dans la paroi des grottes aux côtés de l'homme de Neandertal.

On date d 'entre quatre mille et trois mille ans avant notre ère l'utilisation du cheval comme moyen de locomotion et de transport.

Tous les peuples s'efforcè rent d'utiliser l'énergie du cheval au moyen d'attelages et de pièces d'harnachement sans cesse perfectionnés au cours de l'histoire .

Le mors , monté ainsi ~...., ..__. qu'à maîtriser ses allures, apparaît en Mésopotamie dès le quatrième millénaire ; la se/le , les étriers et les fers furent inventés par les Byzantins au V' siècle de notre ère.

À partir de ce moment , le cavalier peut se rendre maître de toutes les ressources du cheval dans ses déplacements , ses chasses et ses combats.

Des tablettes hittttes (1490 avant J.-C) traitent de l'entraînement des chevaux utilis és à la traction des chars de combat .

Les Grecs et les Romains usent du cheval non seulement comme d'un élément guerrier et sportif , mais aussi comme participant principal de leurs jeux (ici une course de chars) .

À la fin du Moyen Âge, le collier d'épaule permet de mieux profiter de la force des chevaux de trait car il n'étra ngle pas l'animal comme le faisaient les anciens systèmes d 'attela ge.

Le cheval , avec l'ane et la mule , restera indispensable jusqu'à l'aube du ~siècle pour l'agriculture , le voyage , le commerce , la guerre.

ÉVOLUTION DES tQUIDtS l.ES ANdTRES DU CHEVAL L'évolution qui a abouti au cheval actuel s'étend sur plusieurs ères géologiques, de 70 millions d'années à 1 million d'années avant notre ère.

Au cours de cette évolution, le doigt médian se développe au détriment des doigts latérau x, qui s 'amenuisent puis s'atrophient.

Parallèlement la taille de l'animal s'élève , le museau et les dents s'allongent , les os de la boîte crân ienne se transforment pour favoriser la mastication .

Eolllppus De cette lente évolution, on retient dnq"apes: • L'eohippus (cheval de l'aube) vit à l 'éocène (50 millions d'ann ées avant notre ère).

Sa taille n'est que de 38 cm.

Ses prémolaires sont encore coupantes , mais les molaires s'aplatissent Ses doigts ont des phalanges petites et pointues : la démarche devait être digitigrade (c'est­ à-dire qu'il marchait en s'appuyant sur les doigts et non sur la voûte plantaire).

Il vivait dans un milieu boisé et se nourrissait de feuilles .

• À l 'éocène toujours , le mesohippus (cheval du milieu), de la taille d 'un agneau, galope sur l'herbe et mastique les plantes .

Leur s descendants au miocène et au pliocène présentent des spécialisations plus accentuées : l'augmentation de la taille se poursuit les doigts encadrant le médian disparaissent le pied se simplifie et se renforce .

• Merychippus (cheval des pâturages) , au miocène (-25 millions d'années), fréquente des prairies semblables aux savanes africaines actuelles .

Il est de la taille d'un poney et sa patte ne repose plus que sur le seul doigt médian.

La couronne des molaires est semblable à celle des équidés modernes .

• Pliohippus , au pliocène (-11 millions d'années) est à l'origine de plusieurs formes évolutives, dont une donnera les équidés .

• Equu s cobol/us (che val actuel) , puissant coureur dont la taille peut atteindre 1,90 m au garrot est présent sur la planète depuis 11 millions d'année s.

LA CONQUhE DE L'HABITAT : LES GRANDES MIGRATIONS PRtHISTORJQUES L'eohippus européen (nommé hyracotherium) a prospéré dans toute l'Asie, puis a progressivement envahi l'Europe .

Là, il est à l'origine de nouveau x spécimens (lophiotherium , paleother ium) qui, à cause de l'appauvrissement des ressources alimentaires, ont disparu 36 millions d'années avant notre ère.

En Amérique , les eohippus eurent de nombreu x descendants .

Les mesohippus , puis les merychippus purent à la suite de soulèvements et d'affaissements répétés de l'écorce terrestre , franchir l'isthme de Béring et coloniser l'Eurasie.

Si certaines formes (hypohippus, hipparion) se sont éteintes, le pliohippus envahit les plaine s herbeu ses du nouveau monde; c'est de son évolution qu'apparaît la forme Equus .

Les Equus se répandent à travers toute l'Amérique , franchis sent à nouveau l'isthme de Bérin g et conquièrent l'Asie , l'Europe et l'Afrique tandis qu'ils disparaissent totalement du continent américain.

Ils n'y firent leur réapparition qu'à partir du XVI' siècle, importé s par les colonisateur s européens.

l!j3:1\f/ ·11·iiiiljl DENTIT10N ET RtGIME ALIMENTAIRE Le cheval est herbivore , secondairement rendu granivore par l'élevage.

Il broute l'herbe qu'il coupe avec ses incisives fonctionnant comme des pinces coupantes et qu'il broie à l'aide de ses molaires.

Sa mâchoire supérieure porte d'avant en arrière 6 incisives longues dirigées vers l'avant 6 prémolaires et 6 molaires .

Elles sont à croissance continue , leur degré d 'usure permet d 'apprécier l'age du cheval.

Entre la canine et la première prémolaire s'ouvre un large espace dépourvu de dents : la barre , où l'on insère le mors .

La mâchoire inférieure présente les mêmes dents que la machoire supérieure .

Il est à noter que seul le male est porteur de 2 canines courtes, à pointe arrondie .

ANATOM I E DES MEMBIES La patte ne repose sur le sol que par l'extrémité d 'un doigt dont la dernière phalange est protégée par un sabot : le cheval est un ongulé, sa démarche est onguligrade 01 marche en s'appuyant sur ses sabots).

On observe une atrophie du cubitus et du péroné rendant impossibles les mouvements de rotation : le membre ne fonctionne que comme un balancier d 'avant en arrière, ce qui est facilité par des articulations en poulies.

Tout cela allure rapide .

LES SENS DU CHEVAL assure des foulées de grande amplitude et une Le toucher, la vue, l'ouïe et l'odorat des chevaux sont très développés , allant de pair avec une émotivité importante chez cet animal dont l'unique défense est la fuite.

La sensibilité au toucher se manifeste par un tressaillement de la peau , par exemple pour chasser les insectes importuns tels que la mouche ou le taon.

Cette sensibilité tactile est utilisée par les cavaliers pour communiquer des ordres à leur monture (caresses, cravache , appui des genoux et des jambes).

La vision est tout à fait particulière : la position latérale des yeux penne! une vision «grand angle » O'animal voit en arrière sans tourner la tête) mais non binoculaire : elle ne penne! qu'une appréciation médiocre des distances .

D'autre part le cheval distingue mal les couleurs; il vit dans un monde tout en camaïeu gris.

L'ouïe et l'odorat sont d'une finesse exceptionnellement fins.

La mobilité extrême des pavillon s lui permet de détecter des sons venant de toutes les directions.

REPRODUCTION La jument présente des chaleurs saisonnières au printemps .

Son cycle dure 22 jours ; si elle n 'est pas fécondée , ses chaleurs se reproduisent en été, voire en début d'automne .

La gestation varie de 329 à 345 jours.

Le poulain pèse de 27 à 54 kg pour une taille de 1 m.

Il est sevré entre 5 et 6 mois .

Le poulain est proche de sa mère qui l'éduque , le protège et l'entraîne à la course, lui enseignant les trois allures naturelles : le pas, le trot le galop.

Âgé de 2 ans, il peut être dressé : débourrage, travail à la longe , monte puis attelage.

compagnons .

Les troupeaux rendus à la liberté semblent être sous la hiérarchie d 'un maître étalon défendant sa suprématie à coup de rua des et de m orsuns.

LES SOINS: LOGEMENT, ENTRETIEN, FERRAGE L'écurie, saine et propre, contient des boxes spacieux garnis d'une litière changée chaque jour.

L'animal est promené quotidiennement ou mené au pré s'il n'est pas en pâture .

Le toilettage journalier consiste en un dépoussiérage (bouchonnage) à l'aide de diverses brosses et peignes , et un curage des pieds destinés à éliminer parasites , brindilles ou cailloux ; en liberté, le cheval se roule dans la rosée puis dans la poussière.

Le ferrage corrige un éventuel défaut d 'aplomb (rôle orthopédique) et préserve la corne de l'usure ; la forme du fer et son épaisseur sont fonction du travail exigé : le maréchal-ferrant les fabrique à façon.

LA NOURllTURE L'herbe des prairies est l'aliment naturel suffisant pour l'animal au repos .

Dès qu'un effort est demandé, il faut adjoindre des appoints : trèfle , avoine , betterave , caroube, sucre.

Les besoins en eau sont importants.

D 'instinct , le cheval évite les plantes qui lui sont nocives, certaines pouvant provoquer la mort par empoisonnement (le troène , les genêts, l'if, le laurier, les prêles et la ciguë).

l.ES MALADIES Le cheval malade se repère par son aspect abattu, son manque d'appétit ou son isolement du groupe.

De nombreuses maladies peuvent l'affecter et demandent les soins d'un vétérinaire .

De tube digestif fragile, le cheval est prédisposé aux coliques et indigestions ; la grippe équine l'atteint et se propage rapidement Des maladies plus graves lui sont propres : survi t dans les parcs zoologiques.

Le cheval redevenu sauvage Le mustang , le camarguais vivent en semi-liberté.

Les poneys à demi sauvages Le pottock du pays basque etledülmen d'Allemagne .

Records et curiosités Brooklyn- Supreme , un pur-sang de race brabançonne (belge) , mort en 1948 à 20 ans, mesurait 2, 19 m et pesait l 600kg! Le Falabel/a d'Argentine Record : 40 cm Le shire horse d'Angleterre Peut atteindre l m. »

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