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Le chapeletLa récitation indéfinie du nom d'Allah.

Publié le 23/05/2020

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« Le chapelet La récitation indéfinie du nom d’Allah. L’usage veut que l’on récite, avec dévotion et de manière indéfinie, des litanies appelées wird (“ Que Dieu soit glorifié, louange à Dieu, Allah est le plus grand ” ‘Sobhane Allah, Al-Hamdou lillah, Allahou akbar’), les grains du chapelet ayant ici pour fonction de favoriser la concentration et le rythme et de ponctuer l’exercice.

Grâce au chapelet sont également égrenés des formules rituelles plus classiques comme la chahada, qui consiste à rappeler l’unicité divine, et le tahmid, le fait de remercier Allah pour sa bénédiction.

La structure ternaire du chapelet (trois sections de trente-trois grains chacune) contribue à lui donner une signification symbolique particulière.

Il existe par ailleurs des chapelets de trente-trois grains utilisés pour clore les prières.

Pour l’islam, les grains sont au nombre de quatre-vingt-dix-neuf et correspondent aux beaux noms d’Allah, al-asma al-housna, alors que le centième attribut constitue le mystère le plus complet. En réalité, ce centième chiffre ne manque qu’en apparence, puisque les deux bouts du fil réunissant les quatre-vingt-dix-neuf grains se rejoignent dans une sorte de corne longiforme qui symbolise le nom Allah.

Mais les théologiens demeurent partagés sur cette explication, certains d’entre eux répugnant à voir l’essence du Dieu créateur se résumer à cet appendice. On ne connaît pas exactement l’origine du chapelet, mais il est probable que ce soient les courants de la mystique soufi des deux premiers siècles de l’islam, inspirés par de lointaines origines indo-iraniennes qui en introduisirent l’usage.

Les longues séances de méditation (zikr) impliquent en effet des oraisons qui requièrent l’usage du chapelet. Le chapelet est devenu une réalité visible de la cité islamique.

Certains croyants ne s’en séparent jamais.

Souvent faits de bois, ils peuvent aussi être réalisés en matières plus précieuses comme l’onyx ou l’ivoire.

Tout en traduisant l’attachement du croyant à sa foi, l’usage du chapelet sert au renforcement de la croyance du fidèle et à son perfectionnement permanent.. »

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