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Laurent Gaudé, Eldorado, 2006Approche

Publié le 23/05/2020

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Laurent Gaudé, Eldorado, 2006



Approche
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« Laurent Gaudé, Eldorado , 2006 Approche d’ensemble : la construction du roman et ses enjeux 1.

Roman construit en 13 chapitres alternés : chapitres impairs consacrés à la quête de Piracci ; chapitres pairs qui relatent le périple de Soleiman. 2.

Deux récits qui semblent indépendants l’un de l’autre et qui déroutent le lecteur, jusqu’au chapitre XIII qui lui permet de comprendre le lien entre les deux récits. 3.

A partir du chapitre IX, la narration ne suit plus l’ordre chronologique des deux récits, mais cela, le lecteur ne le sait pas encore ; il le découvrira dans le chapitre XIII quand il saura ce que signifie la phrase de Soleiman « Alors je m’approche et je fais ce que je dois » qui se trouve vers la fin du chapitre VIII. 4.

Le roman construit sous la forme de deux récits parallèles, oppose, à travers ses personnages, deux mondes, deux civilisations, deux niveaux de vie : a.

D’un côté Piracci, qui appartient au monde des nantis, commandant de navire chargé de protéger l’Europe des invasions des migrants illégaux, personnage qui se remet en question, qui se sent coupable de ce qu’il fait (cf chapitre V) et qui prend la décision d’aller à la rencontre des migrants, en Afrique ; son « odyssée » adopte le chemin inverse de ceux qui fuient la misère ; symboliquement donc , il transgresse les valeurs de l’Occident en faisant le choix de la misère, de la quête de soi, dans un monde qui fait l’apologie de la richesse, de la réussite sociale, monde qui ne peut répondre à sa quête d’humanité et auquel il tourne le dos.

Son voyage n’est pas dénué de spiritualité : il endosse le personnage de Massambalo, divinité qui protège les voyageurs et trouve la paix dans ce nouveau rôle conféré par Soleiman au chapitre VIII : « Seul comptait pour lui qu’il avait trouvé ce qu’il ferait désormais.

Un calme profond l’habitait », chapitre XIII, p.

234.

b.

D’un autre côté , le lecteur découvre le périple de Soleiman, soudanais dans la misère en quête d’un Eldorado (d’où le titre du roman, à comprendre de plusieurs façons : soit on le comprend comme une vraie quête de Soleiman et de ses compagnons et dans ce cas ils se leurrent parce que cet Eldorado n’existe pas,. »

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