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L'Affaire des poisons - De 1670 à 1680, une série d'affaires occultes secoue la cour.

Publié le 22/05/2020

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À la suite du procès de la marquise de Brinvilliers, qui avait tué par le poison plusieurs membres de sa famille (1676), on découvrit que des personnes appartenant aux milieux les plus divers (haute noblesse, bourgeoisie, gens du peuple) avaient habituellement recours à des marchands de poison, des diseuses de bonne aventure, des sorcières, des prêtres défroqués, pour la confection de poisons ou de drogues magiques, et pour la célébration de messes noires. L'affaire prit une telle ampleur qu'une Chambre ardente spéciale, qu'on appela Cour des poisons, fut constituée en avr. 1679 ; elle tint plus de 200 audiences, procéda à 800 interrogatoires, prononça trente-six condamnations à mort (trente-quatre furent exécutées), quatre condamnations aux galères et une trentaine de condamnations à des peines diverses. La principale accusée fut la Voisin (Catherine Deshayes, femme Monvoisin), qui fut brûlée en place de Grève le 22 févr. 1680. Les interrogatoires compromirent de nombreuses personnes de la cour, entre autres deux nièces de Mazarin (la comtesse de Soissons et la duchesse de Bouillon), la comtesse de Gramont, la vicomtesse de Polignac, le maréchal de Luxembourg, Racine, et jusqu'à la maîtresse du roi, Mme de Montespan. Louis XIV, s'effrayant de l'ampleur de l'affaire, fit suspendre la procédure publique, mais l'enquête continua. Mme de Montespan fut accusée par certains inculpés de s'être servie de drogues magiques pour gagner l'amour du roi et même d'avoir essayé d'empoisonner sa rivale, Mlle de Fontanges. Cette dernière imputation ne reposait sur rien de sérieux, mais il est certain que la Montespan fut en rapport avec la Voisin.

« L'Affaire des poisons De 1670 à 1680, une série d'affaires occultes secoue la cour.

Quand le crime se mêle à la messe noire, ou que madame de Montespan, la maîtresse de Louis XIV, est impliquée, cela devient une affaire d'État que l'on s'empresse d'étouffer pour que le scandale n'éclabousse pas le roi.

Mais le plus souvent la chasse aux sorcières est impitoyable.

On brûle les prêtresses de ces agissements hérétiques, les “ empoisonneuses ” comme la Voisin, ou on les décapite en place de Grève, comme la marquise de Brinvilliers.

Bien qu'ayant défrayé la chronique, l'Affaire des poisons n'a cependant jamais menacé l'autorité de l'Église catholique.. »

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