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Lacordaire

Publié le 15/05/2020

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« Né le 12 mai 1802, Lacordaire fut d'abord avocat, puis entra au séminaire à vingt-deux ans, connut Lamennais,embrassa ses doctrines, et fut avec lui un des fondateurs de l'Avenir.

Mais il ne le suivit pas dans sa séparationd'avec l'Eglise.

C'est seulement en 1840 que l'abbé Lacordaire entra dans l'ordre des Dominicains.

Il figure dans lemouvement de 1848 comme représentant du peuple.

Il fut élu à l'Académie française en 1860.

Il est mort en 1861.Esprit très ouvert, généreux et libéral, non point ennemi de son siècle mais bien désireux de le réconcilier avecl'Eglise, Lacordaire a su ranimer la prédication et la faire rentrer dans le grand courant de la pensée et de la viecontemporaines. Il avait commencé par prêcher avec un grand succès dans la chapelle du collège Stanislas.

Il prononça dans lachaire de Notre-Dame, en 1835 et 1836, puis de 1843 à 1852, les sermons connus sous le nom de Conférences deNotre-Dame.

Il y renouvelle le genre de l'éloquence de la chaire.

D'abord, il élargit le cadre de l'ancien sermon.

Lefond n'en est plus emprunté seulement au dogme et à la morale : considérations philosophiques, politiques, sociales,il y fait tout rentrer.

C'est l'avantage de la prédication ainsi comprise, qu'en parlant aux hommes de son temps desquestions qui les intéressent, Lacordaire leur fait reprendre le chemin de l'Eglise.

C'en est aussi le danger ; car onrisque ainsi de faire de la chaire une succursale de la tribune.

Ensuite, au point de vue proprement littéraire,Lacordaire modifie profondément la forme du sermon.

Plus de texte, plus de division par points ; maïs une entièreliberté d'allures.

Outre les sermons, Lacordaire a prononcé plusieurs oraisons funèbres : son chef-d'œuvre en cegenre est l'Oraison funèbre du général Drouot (1847). Lacordaire avait tous les dons de l'orateur : une voix, un peu faible et voilée au début, qui s'élevait peu à peu etvous enveloppait, le geste ample, sans exagération théâtrale.

Surtout, on sentait en lui une passion ardente quientraînait l'auditoire.

En disant que Lacordaire a transporté le romantisme dans la chaire, on signale à la fois l'éclatet les écarts de son imagination et une sorte de lyrisme qui pénètre son éloquence. A côté de lui le P.

de Ravignan (1795-1858), qui appartenait à l'ordre des Jésuites, faisait contraste par la simplicitéde sa parole élégante et persuasive. Parmi les polémistes catholiques, il faut citer le plus vigoureux et le plus violent de tous : Louis Veuillot (1813-1883).Né d'une famille pauvre et sans posséder d'autre instruction que celle de l'école primaire, il embrassa la carrière dujournalisme.

Après un voyage à Rome, en 1832, il entra à l'Univers dont il resta jusqu'à sa mort le rédacteur en chef.C'est dans ce journal, destiné à combattre les principes de la Révolution, qu'il se signala par l'âpreté de sa polémiquecontre les ennemis de la religion, mais aussi, par un fâcheux manque de logique, contre d'admirables chrétiens,auxquels il reprochait, étant catholiques, de ne pas l'être de la même manière que lui.

A travers les trivialités d'uneforme volontairement outrancière et brutale, on devine un écrivain de race. Rappelons enfin les grands noms de Mgr Dupan-loup (1802-1878), orateur d'une chaude et généreuse éloquence, ducardinal Perraud (1828-1906), qui fut un historien et un philosophe, du P.

Didon (1840-1900) aussi émouvant peut-être dans ses Lettres que dans ses Conférences et du P.

Monsabré (1823-1907, professeur et théologien plutôtqu'orateur.. »

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