Databac

LACLOS LES LIAISONS DANGEREUSES LETTRE 102 :LA PRÉSIDENTE DE TOURVEL À MADAME DE ROSEMONDE

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LACLOS LES LIAISONS DANGEREUSES LETTRE 102 :LA PRÉSIDENTE DE TOURVEL À MADAME DE ROSEMONDE Ce document contient 1463 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« LACLOS LES LIAISONS DANGEREUSES LETTRE 102 :LA PRÉSIDENTE DE TOURVEL À MADAME DE ROSEMONDE Vous serez bien étonnée, Madame, en apprenant que je pars de chez vous aussi précipitamment.

Cette démarcheva vous paraître bien extraordinaire : mais que votre surprise va redoubler encore quand vous en saurez les raisons !Peut-être trouverez-vous qu'en vous les confiant, je ne respecte pas assez la tranquillité nécessaire à votre âge ;que je m'écarte même des sentiments de vénération qui vous sont dus à tant de titres ? Ah ! Madame, pardon :mais mon coeur est oppressé ; il a besoin d'épancher sa douleur dans le sein d'une amie également douce etprudente : quelle autre que vous pouvait-il choisir ? Regardez-moi comme votre enfant.

Ayez pour moi les bontésmaternelles ; je les implore.

J'y ai peut-être quelques droits par mes sentiments pour vous.Où est le temps où, tout entière à ces sentiments louables , je ne connaissais point ceux qui, portant dans l'âme le trouble mortel que j'éprouve, ôtent la force de les combattre en même temps qu'ils en imposent l'âme le trouble mortel que j'éprouve, ôtent la force de les combattre en même temps qu'ils en imposent le devoir Antith ? Ah ! Ce fatal voyage Métaphore m'a perdue ... le devoir Antith ? Ah ! Ce fatal voyage Métaphore m'a perdue ... Que vous dirai-je enfin ? J’aime, oui, j'aime formule XVIIIè éperdument .

Hélas ! ce mot que j'écris pour la Que vous dirai-je enfin ? J’aime, oui, j'aime formule XVIIIè éperdument .

Hélas ! ce mot que j'écris pour la première fois, ce mot si souvent demandé sans être obtenu Antith , je payerais de ma vie la douceur de première fois, ce mot si souvent demandé sans être obtenu Antith , je payerais de ma vie la douceur de pouvoir une fois seulement le faire entendre à celui qui l'inspire Périphrase ; et pourtant il faut le refuser pouvoir une fois seulement le faire entendre à celui qui l'inspire Périphrase ; et pourtant il faut le refuser sans cesse ! Il va douter encore de mes sentiments ; il croira avoir à s'en plaindre.

Je suis bien malheureuse ! Que ne lui est-il aussi facile de lire dans mon cœur que d'y régner ? Oui, je souffrirais moins, s'il savait tout ce que je souffre ; mais vous-même, à qui je le dis, vous n'en aurez encore qu'une faible idée .

Dans peu de moments, je vais le fuir et l'affliger.

Tandis qu' il se croira encore près de moi, je serai déjà loin de lui moments, je vais le fuir et l'affliger.

Tandis qu' il se croira encore près de moi, je serai déjà loin de lui Antith : à l'heure où j'avais coutume de le voir chaque jour, je serai dans des lieux où il n'est jamais venu, Antith : à l'heure où j'avais coutume de le voir chaque jour, je serai dans des lieux où il n'est jamais venu, Antith où je ne dois pas permettre qu'il vienne Antith .

Déjà tous mes préparatifs sont faits ; tout est là, Antith où je ne dois pas permettre qu'il vienne Antith .

Déjà tous mes préparatifs sont faits ; tout est là, sous mes yeux ; je ne puis les reposer sur rien qui ne m'annonce ce cruel départ .

Tout est prêt , excepté moi !...

et plus mon cœur s'y refuse, plus il me prouve la nécessité de m'y soumettre .

Je m'y soumettrai moi !...

et plus mon cœur s'y refuse, plus il me prouve la nécessité de m'y soumettre .

Je m'y soumettrai sans doute, il vaut mieux mourir que de vivre coupable .

Déjà, je le sens, je ne le suis que trop ; je n'ai sauvé que ma sagesse, la vertu s'est évanouie .

Faut-il vous l'avouer, ce qui me reste encore , je le dois à sa générosité.

Enivrée du plaisir de le voir, de l'entendre, de la douceur de le sentir auprès de moi, du sa générosité.

Enivrée du plaisir de le voir, de l'entendre, de la douceur de le sentir auprès de moi, du bonheur plus grand de pouvoir faire le sien , j'étais sans puissance et sans force ; à peine m'en restait-il bonheur plus grand de pouvoir faire le sien , j'étais sans puissance et sans force ; à peine m'en restait-il pour combattre, je n'en avais plus pour résister ; je frémissais de mon danger, sans pouvoir le fuir .

Hé pour combattre, je n'en avais plus pour résister ; je frémissais de mon danger, sans pouvoir le fuir .

Hé bien ! Il a vu ma peine , et il a eu pitié de moi .

Comment ne le chérirais-je pas ? Je lui dois bien plus que la vie.Ah ! Si en restant auprès de lui je n'avais à trembler que pour elle, ne croyez pas que jamais jeconsentisse à m'éloigner.

Que m'est-elle sans lui, ne serais-je pas trop heureuse de la perdre ? Condamnée à faire éternellement son malheur et le mien ; à n'oser ni me plaindre, ni le consoler Antith ; à Condamnée à faire éternellement son malheur et le mien ; à n'oser ni me plaindre, ni le consoler Antith ; à me défendre chaque jour contre lui, contre moi-même Antith ; à mettre mes soins à causer sa peine, me défendre chaque jour contre lui, contre moi-même Antith ; à mettre mes soins à causer sa peine, quand je voudrais les consacrer tous à son bonheur Antith .

Vivre ainsi n'est-ce pas mourir mille fois quand je voudrais les consacrer tous à son bonheur Antith .

Vivre ainsi n'est-ce pas mourir mille fois Antithèse + Hyperbole ? Voilà pourtant quel va être mon sort.

Je le supporterai cependant, j'en aurai le Antithèse + Hyperbole ? Voilà pourtant quel va être mon sort.

Je le supporterai cependant, j'en aurai le courage.

O vous, que je choisis pour ma mère, recevez-en le serment !Recevez aussi celui que je fais de ne vous dérober aucune de mes actions ; recevez-le, je vous en conjure ; je vousle demande comme un secours dont j'ai besoin : ainsi, engagée à vous dire tout, je m'accoutumerai à me croiretoujours en votre présence.

Votre vertu remplacera la mienne.

Jamais, sans doute, je ne consentirai à rougir à vosyeux ; et retenue par ce frein puissant, tandis que je chérirai en vous l'indulgente amie, confidente de ma faiblesse,j'y honorerai encore l'Ange tutélaire qui me sauvera de la honte.C'est bien en éprouver assez que d'avoir à fairecette demande.

Fatal effet d'une présomptueuse confiance ! Pourquoi n'ai-je pas redouté plus tôt ce penchant quej'ai senti naître ? Pourquoi me suis-je flattée de pouvoir à mon gré le maîtriser ou le vaincre ? Insensée ! jeconnaissais bien peu l'amour ! Ah ! si je l'avais combattu avec plus de soin, peut-être eût-il pris moins d'empire !peut-être alors ce départ n'eût pas été nécessaire ; ou même, en me soumettant à ce parti douloureux, j'aurais pune pas rompre entièrement une liaison qu'il eût suffi de rendre moins fréquente ! Mais tout perdre à la fois ! et pourjamais ! mon amie !...

Mais quoi ! même en vous écrivant, je m'égare encore dans des voeux criminels.

Ah ! partons,partons, et que du moins ces torts involontaires soient expiés par mes sacrifices. Adieu, ma respectable amie ; aimez-moi comme votre fille, adoptez-moi pour telle ; et soyez sûre que, malgré mafaiblesse, j'aimerais mieux mourir que de me rendre indigne de votre choix. De...

ce 3 octobre 17**, à une heure du matin. La passion funeste Le tout et le rien A bout de force Voc religieux La passion funeste Le tout et le rien A bout de force Voc religieux. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles