Databac

La Vigne et la Maison (extrait)Alphonse de LamartinePsalmodies de l'âme -- Dialogue entre mon âme et moiMOIQuel fardeau te pèse, ô mon âme !

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La Vigne et la Maison (extrait)Alphonse de LamartinePsalmodies de l'âme -- Dialogue entre mon âme et moiMOIQuel fardeau te pèse, ô mon âme ! Ce document contient 318 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« La Vigne et la Maison (extrait) Alphonse de Lamartine Psalmodies de l'âme — Dialogue entre mon âme et moi MOI Quel fardeau te pèse, ô mon âme ! Sur ce vieux lit des jours par l'ennui retourné, Comme un fruit de douleurs qui pèse aux flancs de femme Impatient de naître et pleurant d'être né ? La nuit tombe, ô mon âme ! un peu de veille encore ! Ce coucher d'un soleil est d'un autre l'aurore. Vois comme avec tes sens s'écroule ta prison ! Vois comme aux premiers vents de la précoce automne Sur les bords de l'étang où le roseau frissonne, S'envole brin à brin le duvet du chardon ! Vois comme de mon front la couronne est fragile ! Vois comme cet oiseau dont le nid est la tuile Nous suit pour emporter son frileux asile Nos cheveux blancs pareils à la toison que file La vieille femme assise au seuil de sa maison ! Dans un lointain qui fuit ma jeunesse recule, Ma sève refroidie avec lenteur circule, L'arbre quitte sa feuille et va nouer son fruit : Ne presse pas ces jours qu'un autre doigt calcule, Bénis plutôt ce Dieu qui place un crépuscule Entre les bruits du soir et la paix de la nuit ! Moi qui par des concerts saluait ta naissance, Moi qui te réveillai neuve à cette existence Avec des chants de fête et des chants d'espérance, Moi qui fis de ton c œur chanter chaque soupir, Veux-tu que, remontant ma harpe qui sommeille, Comme un David assis près d'un Saül qui veille, Je chante encor pour t'assoupir ? L'ÂME Non ! Depuis qu'en ces lieux le temps m'oublia seule, La terre m'apparaît vieille comme une aïeule Qui pleure ses enfants sous ses robes de deuil. Je n'aime des longs jours que l'heure des ténèbres, Je n'écoute des chants que ces strophes funèbres Que sanglote le prête en menant un cercueil.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles