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La versification

Publié le 23/01/2021

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« VERSIFICATION I.

LA STROPHE Elle se définit par le nombre de vers qu’elle comporte : 2 vers : distique ; 3 : tercet ; 4 : quatrain ; 5 : quintil ; 6 : sizain ; 10 : dizain . II.

LE VERS Il se définit par le nombre de ses pieds (syllabes) :  Vers libre : nombre de pieds indéterminé à travers le poème.  Vers régulier : nombre fixe, en général, pair ( parisyllabique ) 8 pieds : octosyllabe , 10 pieds : décasyllabe ; 12 pieds : alexandrin (le plus utilisé !) Les vers impairs ( imparisyllabiques ), peu utilisés à l’époque classique, ont connu un regain d’intérêt au XIXe siècle.

Verlaine écrit en 1874 dans son Art poétique : De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’impair Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. 5 pieds : pentasyllabe, 7 pieds : heptasyllabe Attention ! le « e » muet compte pour un pied s’il est suivi d’un son consonne en milieu de vers, jamais à la fin. La diérèse dissocie deux voyelles sonores qui se suivent : mystéri/euse La synérèse groupe deux sons : ex : pié/té comme pi/tié au lieu de pi/é/té. III.

LES RIMES Elles se définissent par 1.

Leur disposition  plates ou suivies AABB  c roisées ou alternées : ABAB  embrassées : ABBA 2.

Leur sonorité :  rime masculine : terminée par une syllabe accentuée/ absence d’un « e » muet :ex.

:« horreur/fureur »  rime féminine : terminée par une syllabe non accentuée/ présence d ‘un « e » muet : ex.

: « tribune/fortune »  rime vocalique : le dernier phonème prononcé est une voyelle : ex .

: « joue./roue »  rime consonantique : le dernier phonème prononcé est une consonne.

Ex.

: « bruyère/ sévère » La versification classique exigeait de faire alterner rimes masculines et féminines.

Les poètes modernes préfèrent faire alterner rimes vocaliques et rimes consonantiques. 3.

Leur qualité :  rime pauvre : 1 seul phonème commun (une voyelle en général) ex .

: « fous/cous » ([fu]/[ku])  rime suffisante : 2 phonèmes communs (voy+cons ou cons+voy)ex.

: « peines/veines (p n]/[v n]  rime riche : plus de 2 phonèmes communs.ex.

: « éperdu/ardus » ([ep rdy]/[ardy]) On appelle « vers blancs » des vers sans rime. IV.

LE RYTHME Les coupes s’appellent césures .

Quand la césure se place au milieu du vers, on dit qu’elle est à l’hémistiche . ( L’alexandrin binaire ou tétramètre est séparé en deux parties égales par cette pause centrale ; l’alexandrin ternaire ou trimètre est divisé en trois parties de 4 syllabes). L ’enjambement consiste en un prolongement de l’énoncé d’un vers sur le début du suivant.

Le début du second vers se liant au précédent, est appelé le rejet ; la fin du premier, le contre-rejet . V.

LES FORMES FIXES Le sonnet (2 quatrains+ 2 tercets), la fable, les stances, le pantoum, le rondeau, la ballade, l’ode . Le sonnet est un ensemble poétique de 14 vers composé de - deux strophes de 4 vers (quatrains) sur deux rimes opposées (masc-fém) A.B, embrassées, identiques dans les deux quatrains ABBA ABBA - un ensemble de 6 vers disposé en deux strophes de 3 vers (tercets) sur trois rimes CDE avec alternance rimes masc et fém : 2 rimes plates CC + 4 rimes croisées D/EDE (sonnet régulier) ou 4 rimes embrassées D/EED (sonnet marotique) Une première forme très libre due aux poètes provençaux (« sonet » : petite chanson), passage en Italie : « sonnetto » : Petrarque lui donne sa forme déterminée tout en gardant le fond de la poésie courtoise.

Retour en France à la Renaissance (Marot, Louise Labé, Du Bellay) Ronsard). »

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