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La Topographie

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La Topographie Ce document contient 2600 mots soit 6 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Sciences et Techniques.

« UN AUEUR Systèmes d1nformation sur le terrain.

lois de la phase initiale INCONTOURNABLE Géographique {SIG) e1 une disàpline de levé , puis d'exploiter au mieux les DES TRAVAUX PUBLICS novatrice, la géomatique .

données ainsi recueillies, tout en La topographie consiste à retranscrire, sous forme de données numériques , des observations réalisées sur des territoires el des objets géographiques, que ceux-ci soient d'origine naturelle ou le fruit de l'activité humaine .

Ces observations portent sur la position planimétrique {valeurs sur un plan horizontal) et altimétrique (plan vertical) des objets considérés .

On le voit, cette activité est étroitement liée à la notion d'aménagement d'un territoire et aux travaux qui en découlent Le géomètre topographe intervient ainsi à chaque étape d'un chantier de travaux publics.

des premiers relevés préparatoires au suivi des installations sur la durée.

Il est le garant de l'exactitude des mesures fournies, qui peut se révéler lourde de conséquences techniques , juridiques ou humaines .

La résistance d'un~ aux formidables pressions qui s'exercent sur lui peut ainsi tenir à quelques millimètres de plus ou de moins à certains endroits de sa structure ...

Avec la multiplication d'équipements aux dimensions sans cesse plus importantes et la complexité croissante qui en découle, les géomètres topographes ont dO faire face à des exigences supplémentaires, tant en termes de volumes d1nformation à traiter que de précision des indications apportées .

Pour y parvenir, ils ont été amenés à recourir à des technologies de pointe, notamment le Gl'S , qui ont entrainé une profonde révision de leurs modes opératoires .

Plus généra ­ lemen~ cette mutation s1nscrit dans celle des sciences visant à connaitre et représenter la forme de la Terre .

Celles-ci cherchent en effet à déllelopper une approche transversale des problématiques rencontrées à travers l'outil des ----------- gérant la dimension humaine el Un~,.,.,._,.

peut être amené à remplir de multiples taches selon les missions auxquelles il est assigné .

On rencontre ainsi ces professionnels aussi bien : • dans le secteur public (cadastre, rail, équipement et services techniques des mun icipalités notamment), • dans les grandes entreprises du privé (travaux publics , sociétés d 'autoroute ...

), • en profession indépendante.

en charge de la délimitation des propriétés foncières .

Dans ce cas, on parlera de géométres experts , qui sont assermentés et tenus au secret professionnel .

Outre les travaux publics, les compétences des géomètres topographes s'exercent dans différents domaines, notamment : • l'établissement de plans et de c.ms de toute échelle dans le cadre de l'aménagement du territoire, • la mise au point du cadastre , qui répertorie les propriétés fonciéres, •la métrologie industrielle {mesure des processus de fabrication), • la recherche el l'évaluation de gisements pétroliers, • des applications agricoles , environnementales, urbanistiques ..

.

Pour remplir 11ntégralité de leur mission, ils vont ainsi être amenés à manier un large éventail de compétences, à commencer par les mathématiques et les sciences physiques (optique), mais aussi 11nformatique, le droit, l'urbanisme, le dessin technique, la construction .•.

Le géomètre topographe doit être capable de faire face aux conditions rencontrées relationnelle du métier.

Cette complexité, s'ajoutant au coOt élevé des instruments de mesure , explique que seules les grandes entreprises et les administrations possèdent leurs propres services topographiques en interne .

Les autres font appel à des prestataires externes, ce qui constitue du reste une obligation légale dès lois qu'entrent en jeu des questions relatives à la délimitation entre domaine public et propriété privée .

Dans ce cas, fréquent en matière de,,._~.

seuls des géomètres~ DPLG {Dipl6més Par Le Gouvernement) sont habilités à intervenir .

Par ailleurs, les exigences légales en matière de précision des données fournies se sont accrues suite à deux arrêtés récents.

Le premier , daté du 26 décembre 2000 , lait obligation à tous travaux topographiques réalisés pour les services publics et dépassant 10 ooo rn2 de superficie {ou 500 m de long) de se rattacher au système géodésique RGF 93 Mesure des angles horizontaux et verticaux (théodolite) Mesure des distances (télémètre) {Réseau Géodésique Français établi en 1993 par 11nstitut Géographique National) .

Un second arrêté, en date du 16 septembre 2003 , impose un degré de précision plus élevé pour les travaux de même superficie , tout en confirmant le principe de ce rattachement Une exigence qu11 n'est pourtant pas toujours possible de satisfaire en pratique , du fait du manque de compétences humaines ou techniques (logiciels adaptés) .

Par conséquent.

les classes de précision en vigueur restent souvent celles de l'ancien arrêté de 1980 .

Ce choix par défaut est d'ailleurs prévu par le nouveau texte .

Ainsi qu'on peut le constater, il reste encore de nombreux aspects à régler pour que les nouvelles dispositions soient effedivement appliquées.

AVANT LE CHANTIER : LEVÊ ET RENDU La première étape de 11ntervention du géomètre-topographe est celle du levé sur le terrain de coordonnées planimétriques (,_,.,.

« ,.,,.,,,.) et altimétriques.

Pour Le tachéomètre Zt cela, il s'appuie sur un canevas de base, le RGF 93 (Réseau Géodésique Français établi en 1993) , composé de 1 023 points répartis sur tout le territoire, à raison d'un point tous les 20 ou 30 kilomètres environ .

Ce canevas de base s1ntègre lu~même dans un réseau européen {ETRS 89) et mondial {ITRF 2005).

Quant aux altitudes, elles s'évaluent par rapport à un autre canevas spécifique , IGN 69 pour la métropole et IGN 78 pour la Corse, dont le niveau zéro est fixé au marégraphe de Marseille .

Grâce à 11nformatisation des procédés, on relève aujourd'hui simultanément l'altitude et la position géographique des points observés .

Cela a entrainé une réduction considérable des équipes de terra in, un ou deux intervenants aujourd'hui contre trois à cinq il y a quinze ans de cela .

Un premier avant-projet est établi d'après les informations disponibles (points géodésiques, canevas ..

.

), puis l'on procède à la phase de reconnaissance destinée à préparer le levé des mesures proprement dit Cette étape de reconnaissance est très importante , car la rapidité des opérations suivantes en découle directement Outre le traitement numérique des données observées , on va également calculer à ce stade les angles et les distances des implantations et des aménagements à venir : remembrements , lotissements , voirie et autres réseaux, tracés routiers et ferroviaires, gestion des eaux.

etc.. »

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