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LA SATIRE SOCIALE ET POLITIQUE - Le Mariage de Figaro de Beaumarchais

Publié le 23/01/2021

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Beaumarchais utilise dans sa pièce tous les types de comique et tous les registres, de la farce au jeu d'esprit. Il les combine habilement et distribue les scènes comiques afin d'introduire des moments de détente à l'intérieur de chaque acte. Dans le premier acte, ce sont les mouvements autour du fauteuil (sc. 8 et 9) qui provoquent le rire ; dans le deuxième acte, le cabinet permet un jeu de cache-cache des plus comiques ; dans le troisième acte, le procès arrive à point pour détendre l'atmosphère de même que le manège autour de Chérubin dans l'acte IV (sc. 4 à 6). Enfin la pièce s'achève dans un éclat de rire avec la sortie des différents personnages cachés dans les pavillons.

« LA SATIRE SOCIALE ET POLITIQUE Les difficultés que rencontra Beaumarchais pour faire représenter sa pièce montrent déjà qu'elle parut à certains comporter une remise en cause sérieuse de la hiérarchie sociale et de l'organisation politique de son temps.

Dans sa Préface, Beaumarchais assigne d'ailleurs à la comé­ die la fonction de dénoncer les abus.

Maîtres et valets En mettant en scène l'affrontement d'un maître et de son valet, Beau­ marchais innove par rapport à la tradition : le valet cesse d'être un com­ parse pour devenir un protagoniste à part entière.

li n'est plus seulement ingénieux comme le Scapin de Molière, il a aussi une intériorité et des états d'âme que révèle le monologue du cinquième acte.

Aux abus des maîtres Beaumarchais oppose le mérite des valets.

Dans la Préface, Beaumarchais caractérise la lutte qui oppose Almaviva à Figaro en ces termes:« Une lutte assez vive entre l'abus de la puissance, l'oubli des principes, la prodigalité, l'occasion, tout ce que la séduction a de plus entraînant ; et le feu, l'esprit, les ressources que l'infériorité piquée au jeu peut opposer à cette attaque.

» De fait, le comportement du Comte dans la pièce suggère qu'il est indigne de son rang puisque sa supériorité sociale ne correspond à aucune supériorité morale.

Au cours de la pièce il apparaît sous un jour de plus en plus défavorable et seul le retournement final le fait pardon­ ner.

Il utilise le pouvoir dont il dispose de façon tyrannique par rapport à sa femme, à Chérubin, à Bazile et surtout à Suzanne et Figaro.

Or, il est incapable de triompher de son valet par ses seules ressources : à la fin de l'acte Il, il n'a pas pu éclaircir le mystère et doit recourir à un élément extérieur, les prétentions de Marceline, pour retourner la situation à son profit.

C'est donc par l'exercice arbitraire de son pou­ voir judiciaire qu'il aurait pu triompher si la reconnaissance n'avait pas eu lieu.

Figaro, lui, se caractérise par son mérite, qu'il oppose à la naissance, dans son monologue du cinquième acte.

Il incarne donc les valeurs de la bourgeoisie montante.

Il se caractérise dans la pièce par son intel­ ligence, son énergie et son sens de la repartie.

Dans les deux scènes. »

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