Databac

La Route des Indes (extraits)E.

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La Route des Indes (extraits)E. Ce document contient 384 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« 1 / 2 La Route des Indes (extraits) E.M.

Forster Chassant ses regrets comme inappropriés à l'affaire en cours, il partit à cheval passer avec ses nouveaux alliés la dernière partie de sa journée.

Il était heureux d'avoir brisé avec le club, car il y aurait ramassé quelques miettes de commérages et les aurait portées jusque dans la ville ; il était heureux que la possibilité lui en fût refusée.

Il n'aurait plus son billard, ses occasionnelles parties de tennis et ses bavardages avec McBryde, mais c'était vraiment tout ; à l'entrée des bazars, un tigre fit se cabrer son cheval — un gamin déguisé en tigre, tout le corps rayé de jaune et de brun avec un masque sur le visage.

Mohurram s'amorçait.

La ville faisait rouler pas mal de tambours mais paraissait de bonne humeur.

On l'invita à venir voir une petite tazia, échafaudage léger et frivole ressemblant plutôt à une crinoline qu'à la tombe du petit-fils du Prophète, venu mourir à Kerbela.

Des enfants, à grand bruit, collaient du papier sur ses côtes.

Il passa le reste de la soirée avec le Nawab Bahadur, Hamidullah, Mahmoud Ali et d'autres alliés.

(…) Adela demeura couchée plusieurs jours dans le bungalow de McBryde.

Elle avait eu une légère insolation, et, de plus, il fallait retirer de sa chair des centaines d'épines de cactus.

Toutes les heures Miss Derek et Mrs McBryde devaient l'examiner à la loupe ; toujours elles découvraient des colonies nouvelles, de minuscules cheveux qui pouvaient se rompre et passer dans le sang, si on n'y prenait garde.

Elle gisait, passive, entre leurs doigts qui développaient encore le choc reçu dans la grotte.

Jusque-là, il lui importait peu qu'on la touchât : ses sens étaient pathologiquement inertes et le seul contact dont elle eût peur était spirituel.

Toute sa sensibilité, maintenant, se localisait à la surface de son corps qui se mit à réagir et à se nourrir de façon malsaine.

Les humains lui paraissaient tous à peu près identiques, à la seule différence que les uns s'approchaient d'elle tandis que les autres restaient éloignés.

“ Dans l'espace les choses se touchent, dans les temps elles se séparent ” se répétait-elle à elle-même pendant 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles