LA RELIGIEUSE

« 1 / 2 LA RELIGIEUSE Réalisation Jacques RIVETTE (1967) Scénario et adaptation ............................

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Jacques RIVETTE, J.

GRUAULT Denis DIDEROT D'après " La Religieuse ., de .......................

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Directeur de la photographie .......................

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Alain LEVENT (Eastmancolor) Jean-Claude ELOY Musique .......................................

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Production .....................................

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Rome Paris Films Distribution Durée Sté Nlle de Cinématographie lmpéria 130 minutes INTERPRÉTATION Suzanne Simonin ................................

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Anna KARINA Liselotte PUL VER Micheline PRESLE Francine BERGÉ Christiane LENIER Francesco RABAL Wolfgang REICHMAN Catherine DIAMANT Yori BERTIN Madame de Chelles ..............................

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Madame de Moni ...............................

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Sœur Sainte Christine Madame Simonin ................................

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Dom Morel Père Le moine ...................................

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Sœur Cécile .....................................

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Sœur Thérèse ...................................

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L'HISTOIRE Les deux sœurs de Suzanne Simonin ont été richement dotées.

Leur père n'a plus les moyens d'en faire autant pour Suzanne qui, de plus, n'est pas sa fille.

La solution, au XVIII' siècle, était simple, expéditive : mettre l'enfant mal-aimée au couvent.

Suzanne refuse de prononcer ses vœux.

mais nul ne l'entend et elle se retrouve, contre son gré.

au couvent de Longchamp que diri.ge Mme de Mani.

Cette dernière convainc la jeune fille d'accepter son destin et de prononcer ses vœux.

Mais.

après la mort de la Supérieure, Mère Sainte Christine impose une discipline de fer.

Elle enferme Suzanne dans sa cellule et pour faire échec à sa tentative de résiliation de ses vœux, affirme qu'elle est possédée du démon.

Innocentée, Suzanne est transférée au couvent d' Arpajon où règne une totale liberté instaurée par la supérieure, Mme de Chelles.

Celle-ci s 'inté­ resse beaucoup à Suzanne qui, pour échapper aux avances particulières de la religieuse, s'en­ fuit avec la complicité du Père Morel.

Recueillie d'abord par des paysans, puis blanchisseuse, la jeune fille échoue enfin dans une « maison "· Pour fuir une dernière fois son destin, Suzanne se jette par une fenêtre.

LA PETITE HISTOIRE Dès 1962.

le scénario du film est proposé à la Commission de Précensure qui répond au produc­ teur, George de Beauregard, que /'œuvre terminée risque d'être totalement interdite.

Même réponse en 1963.

En 1965, une troisième version est accep­ tée mais avec la réserve que le film risque d'être interdit aux moins de dix-huit ans.

En septembre 1965, malgré ce risque, le tournage commence.

C'est alors que !'Union des Supérieures Majeures, les Associations de Parents d'Élèves des Écoles Libres.

les représentantes des 120.

000 religieuses françaises interviennent auprès des Pouvoirs Publics pour obtenir l'interdiction totale d'une œuvre qui «diffame et travestit la vie religieuse ».

Alain Peyrefitte d'abord, Maurice Papon ensuite.

Yvon Bourges enfin.

se saisissent de !'affaire et soutiennent le point de vue des partisans de la censure.

Celle-ci est prononcée, totale.

le J" avril 1966, par M.

Bourges.

alors secrétaire d'État à l'information.

malgré l'avis de la Commission qui 0 préconise /'interdiction aux moins de dix-huit ans :3 d'un film qui s'appelle maintenant SUZANNE ~ SIMONIN, LA RELIGIEUSE DE DIDEROT ·~ Cette décision soulève l'indignation des milieux ..J culturels.

Le film est présenté au Festival de Cannes : 1966.

Ce n'est que le 6juillct 1967 que le ministre, ~ Georges Corse.

octroya son visa au film qui rem- E porta un gros succès commercial.

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