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La prévision des besoins en ingénieurs

Publié le 05/07/2020

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« En 1960, l'O.E.C.E. a publié une remarquable étude où le Professeur Ver-not-Gauchy expose l'ensemble de ses méthodes de prévision 1. [ ... ] L'auteur compare la population des ingénieurs, dans son pays, à un lac — nous dirions plutôt un réservoir — qu'alimentent les ruisseaux constitués par les promotions annuelles des différentes écoles reconnues. Il y a « niveau d'équilibre » lorsque les besoins de l'économie sont exactement couverts par les arrivées de jeunes diplômés. Or l'histoire a montré qu'en France, ce niveau, d'ailleurs variable, n'est atteint que passagèrement, tous les quarts de siècle, et la dernière fois en 1950. Le niveau effectif se situe tantôt en dessus, tantôt en dessous de cette cote d'équilibre : il y a constamment alternance de pléthore ou de pénurie d'ingénieurs. Tout le problème consiste donc à prévoir un « débit de programme » applicable aux écoles, indiquant non seulement le nombre d'élèves à former pour atteindre au plus tôt le niveau d'équilibre, mais encore le nombre de diplômés nécessaire pour éviter aussi bien les déficits que les excédents. La difficulté, c'est que l'Université forme actuellement le professionnel de 1975-2005 alors que l'évolution de l'emploi n'est guère prévisible au-delà des années 1970-75. Au point de départ de sa recherche, l'auteur fait le recensement des diplômes délivrés par les écoles, en éliminant ceux qui ont été donnés pour différentes spécialités à un même candidat. Il groupe les diplômés vivants en dix « familles » réunissant chacune des ingénieurs d'écoles différentes mais de formation semblable (mécaniciens, électriciens, chimistes, etc.). Puis il les classe en trois catégories : non encore actifs (militaires, etc.), actifs, retraités. Ensuite il met à part les ingénieurs travaillant hors de la métropole et ceux qui sont occupés en France : ces derniers sont encore répartis dans dix secteurs généraux de l'activité professionnelle. Le résultat de ce dénombrement minutieux se présente alors sous la forme d'un tableau de trois cent trente cases (récapitulations comprises) qui servira de modèle à la fois à l'origine et à l'échéance de la prévision. Interviennent alors six étapes de calcul... : niveau probable ou souhaité de la production globale à l'année terme, accroissement de la production secteur par secteur, volume des heures de travail nécessaires, effectifs globaux de personnel par secteur, nombre de cadres et d'employés, contingent d'ingénieurs. Enfin ces derniers étant connus, on peut déterminer à long terme le nombre des jeunes diplômés annuellement nécessaires et donner aux écoles le directives dont elles ont besoin. On évitera, dit l'auteur, d'opérer dans l'actuelle période de déficit, un accroissement trop brusque ou trop lent de ...»

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