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La poésie passe-t-elle obligatoirement par la musicalité, c'est à dire par un ensemble de rythmes et d'harmonies sonores ?

Publié le 20/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La poésie passe-t-elle obligatoirement par la musicalité, c'est à dire par un ensemble de rythmes et d'harmonies sonores ?. Ce document contient 1121 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« Analyse du sujet et problématisation Ce sujet comporte 3 mots-clés : poésie ; musicale et l’adverbe nécessairement La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées qui se constitue aussi bien en vers qu'en prose et dans lequel l'importance dominante est accordée à la "forme.

Le mot poésie vient du grec poiein qui signifie « faire, créer » ; le poète est donc un créateur de mots, un inventeur de formes expressives qui démultiplie la puissance de signification des mots par son travail. L’adjectif « musicale » désigne une attention aux rythmes et aux rimes ou du moins aux sonorités en poésie.

Le poème doit comporter une sorte de mélodie. L’adverbe « nécessairement » évoque la musicalité comme composante obligatoire de la poésie.

Le sujet met en question cette nécessité. Le sujet invite, à travers l’expression « attendez-vous », à donner un jugement personnel.

(Pour moi, peut-il y avoir une poésie sans musicalité ?) Problématique : La poésie passe-t-elle obligatoirement par la musicalité, c’est à dire par un ensemble de rythmes et d’harmonies sonores ? Ce sujet met en jeu la possibilité d’une poésie non musicale. ATTENTION : il me semble qu’on ne peut affirmer une poésie qui ne soit pas du tout musicale : il ne faut donc pas faire une partie qui serait « la poésie n’est pas musicale » car on aurait du mal à trouver des exemples et ceux-ci seraient nécessairement anecdotiques. I) Si le Verbe, le Mot est à l’origine de la poésie qui exalte ses potentialités de signification… La poésie est une mise en valeur des mots, les mots peuvent être envisagés comme premiers, indépendamment d’un souci de musicalité. - Le poète exploite toutes les ressources de la langue en valorisant aussi les mots par leur rareté et leur nombre limité : on parle parfois de " poésie-télégramme " où chaque mot " coûte ", par exemple, dans la forme fixe du sonnet comportant seulement 14 vers. Le soin accordé au choix des mots passe souvent par la recherche de sens rares ou de néologisme ( on a donc un travail sur le sens même des mots) : Ex : « Soleils Couchants » de Verlaine où le poète opère à une remotivation du sens du mot « aube » en l’associant au coucher du soleil : Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. Le mot peut aussi être mis en valeur par des figures de style comme l’anaphore, l’oxymore, le chiasme etc… et bien sûr, la métaphore qui se présente comme la figure de style par excellence du genre poétique. - La poésie engagée, dans laquelle le poète souhaite défendre une idée, accorde autant, voir plus, d’importance aux mots et à leur sens qu’à la forme du poème : ex : Victor Hugo qui fait entrer le poète dans la Cité en lui attribuant un rôle de guide pour le peuple, par exemple, dans Les Châtiments où il se présente comme l’opposant à " Napoléon le petit ". Autre ex : celui des poètes-résistants qui expriment et dénoncent la réalité de la guerre dans leur poème : Louis Aragon ( Les Yeux d'Elsa , 1942 - La Diane Française , 1944) ou Paul Éluard ( Poésie et vérité , 1942 • Au rendez-vous allemand , 1944). »

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