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La poésie est-elle faite pour être lue à voix haute ?

Publié le 19/12/2021

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« La poésie est-elle faite pour être lue à voix haute ? Vous répondrez à cette question en un développement argument qui prendra appui sur les textes du corpus : "Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir" de Victor Hugo ( Les voix intérieures ), "Le grand combat", d'Henri Michaux ( Qui je fus ), "Le conscrit des cent villages" d'Aragon ( La diane française ), "Langage, tangage ou ce que les mots me disent" de Michel Leiris (début de la lettre B). Lire / écouter un poème.

L'importance de l'oralité en poésie.

Rapports entre le texte et sa diction => musicalité du texte. Conseil : étayez chaque partie avec des exemples tirés du corpus . I- Un texte écrit A- Les poèmes sont visibles • Les poèmes sont des textes => sont écrits sur une feuille.

Visibles à l'oeil. => Esthétisme formé par des mots aux orthographes ressemblantes, acrostiches, cf.

certaines figures comme le chiasme, rimes pour l'oeil, beauté du texte de sa présentation (sonnet, ballade...). • Voire le texte permet de mieux le saisir. R : si le texte de Leiris n'était qu'entendu, il perdrait peut-être du sens.

Voir le texte, sa présentation en lexique aide. • Voir le texte permet aussi de mieux voir les figures de styles => cf.

les anaphores dans le texte de Michaux ou chez Aragon. • Poème-dessin = calligramme. => Mise en page du texte poétique, comme celle des calligrammes d'Apollinaire : attire l'oeil, et le fait se mouvoir selon un trajet plus ou moins imposé par le sens et le mouvement de la phrase. B- Les jeux de mots • Refus des règles ordinaires de l'expression quotidienne.

Poète : jongleur avec les mots, restitue les sensations et les objets (Ponge) en jouant sur les formes (poésie en vers libre ou en prose). • Paul Claudel, Cinq grandes Odes : « Les mots que j'emploie / Ce sont des mots de tous les jours et ce ne sont point les mêmes ! » • Dans son poème, Aragon joue avec les mots et les répétitions. Ex : « Angoisse Adam-les-Passavant / Bors l'Aventure Avril-sur-Loire » ; « Adieu le lieu-dit l'lle-d'Elle / Adieu Lillebonne Ecublé » => répétitions des mots, mots très proches, lettres qui reviennent => renforcées par les majuscules.

Proximités, jeux qui se voient. R : tout un pan de la poésie moderne est faite de jeux avec le langage.

Le poème de Desnos invente un « langage cuit » ; les paronomases de Max Jacob créent un univers ludique où « Avenue du Maine / Les manèges déménagent ».. »

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